Deuxième département à avoir abrité la politique tournante de la municipalisation accélérée, la Likouala n’a pas bénéficié d’autant d’infrastructures comme les autres départements. En effet, les visiteurs y voient des chantiers inachevés communément appelés « les éléphants blancs ». Pour les autorités départementales, il s’agissait d’une première expérience dans un département situé à près de 1400 km de Brazzaville. Selon elles, ces chantiers avaient été sous-évalués. Mais en réalité, tous les marchés ont été arrachés par les enfants et neveux de Denis Sassou Nguesso sans exécuter les travaux préférant garder les fonds débloqués et mis à leur disposition.
Le département de la Likouala avec à sa tête un préfet analphabète totalement dévoué à la cause vote toujours officiellement 100 % le PCT et son chef Denis Sassou Nguesso malgré l’état d’abandon dans lequel il est plongé. En 2022, la Likouala est l’unique département encore enclavé à cause de la mauvaise volonté d’un seul homme au nom de Denis Sassou Nguesso.
La haine que voue Sassou Nguesso pour ce département du pays se manifeste par le maintien de son préfet, pourtant non seulement analphabète, mais aussi et surtout un bon à rien. Gilbert Djombo Bomondjo symbolise la décadence de cette partie pourtant pleine des cadres pouvant participer activement à son développement.
« Après Pointe- Noire et le département du Kouilou en 2004, le département de la Likouala a vécu en 2005, l’expérience de la municipalisation accélérée. A cet effet, plusieurs projets d’intérêt collectif ont été réalisés dans le chef lieu Impfondo, et à travers tout le département. Dans Impfondo, ville située sur la rive droite du fleuve Oubangui vivent en cette année 2005, environ 32 milles âmes, réparties dans 7 quartiers. En l’occurrence Bakandi, Tosangana, Moungoungui, Angola libre, Impfondo village, Ngangagna et Tolingana.
Avant la municipalisation accélérée le réseau de voiries était constitué de trois axes non bitumés parallèles à la voie bitumée Epena-Impfondo-Dongou, ajoutés aux ruelles transversales en état de piste de terre. Le réseau d’électricité, lui, était alimenté par un groupe de 425 KVA qui fonctionnait entre 18 h 30 et 21 heures. Pas d’eau potable, pas d’électricité, structures sanitaires et scolaires vétustes, cette ville n’avait de ville que le nom. L’avènement de la municipalisation accélérée a vu se réaliser plusieurs projets d’intérêt collectif, conçus en fonction des aspirations réelles des populations. Depuis, la ville s’est métamorphosée tant elle s’est dotée d’infrastructures modernes et viables. »
C’est ce qu’on pouvait lire dans la revue de Jean Jacques Bouya en charge du pilotage des Grands Travaux. Mais dans la réalité, on constate que la présence des chantiers inachevés et d’autres même pas lancés. Près de 85 milliards cfa se sont volatilisés dans la nature pour se retrouver dans les poches des enfants et neveux de Denis Sassou Nguesso.
Ce sont eux qui ont arrachés tous les marchés de cette municipalisation accélérée de la Likouala de gré à gré. Un vol bien planifié depuis Brazzaville dont est victime de le département de la Likouala jusqu’à ce jour. Et personne n’osera leur demander des comptes vu que le pays selon eux les appartient et peuvent faire ce que bon leur semble.
Avec ces 85 milliards volés par le clan Sassou destinés à la municipalisation de la Likouala, la Guinée Équatoriale a modernisé totalement la ville d’Ebebeyin que les Congolais ont apprécié lors de la coupe d’Afrique organisée dans ce pays.