Le plaignant dénonce la lenteur dans la levée de l’immunité du député incriminé.Rappelons que le député de Ngo avait bien boxé son ancien secrétaire général, soupçonné de faire le jeu de son pire ennemi, le ministre Zephyrin Mboulou.
Dans une conférence de presse animée ce 16 à l’ex-restaurant Bidounga à Massengo, l’ancien secrétaire général de l’UMP marque sa désolation, un an jour pour jour après les faits qui s’étaient produit à l’hôtel Saphir et le déclenchement de la procédure judiciaire pour coups et blessures volontaires contre le député de Ngo.
Le processus est bloqué et « force est de constater un silence lourd de la part du parquet », alors qu’il y a six mois que le parquet avait « saisi l’assemblée nationale pour la levée de l’immunité parlementaire du député, agresseur présumé, afin qu’il réponde de ses actes devant le tribunal ».
Frédéric Lahouya se demande si « en pérennisant ce blocage, l’assemblée binationale ne confirme par la logique de l’impunité tant décriée et l’immunité parlementaire s’apparente pas à une couverture absolue, combien même on aurait commis des crimes ». Il en appelle à la responsabilité du parquet et des élus du peuple ainsi qu’à la probité et au bon sens du président Isidore Mvouba.
Source : Ernest Dimi