Les poubelles de Brazzaville se rebellent !

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Depuis plusieurs mois, les déchets s’amoncellent donc dans les rues de la capitale congolaise et ne peuvent être évacués en raison de la fermeture d’Averda. Les poubelles et les ordures se rebellent ! Elles font leur part belle. Elles ont aussi leur indépendance. Elles s’offrent en spectacle sous le regard impuissant des autorités en charge de les gérer. Les mouches acclament, les hérons chantent et les souris dansent. Que du spectacle ! Quelle belle ambiance ! Leur défilé est connu. Les odeurs nauséabondes interpellent et personne n’y échappe. On n’y passe les narines bouchées, la bouche aussi. On étouffe, on suffoque, après ouffff, comme pour exprimer la liberté après avoir été pris en otage par les fortes odeurs. Les fortes odeurs, qui parfois, rendent nerveux et nous obligent à hâter les pas comme un super athlète à l’épreuve de la marche. Les déchets, les ordures, les odeurs ou bien d’autres saletés, qu’on les aime ou qu’on les déteste, ils imposent leur hégémonie en mettant la santé des populations de Brazzaville en danger.

Dans tous les quartiers de la capitale congolaise, le scénario est partout ou presque le même. Une désolation sans pareille. A Mfilou, Moungali, Ouenzé, Talangaï, Makélékélé… les immondices sont en liberté provisoire et prolongée.

Même dans les quartiers chics de Brazzaville, les ordures offrent leur spectacle haut standing et ça fait pitié. Les déchets de tous les âges et de toutes nature nagent au bord des voies empêchant piétons et automobilistes de circuler librement.

Au marché Total à Bacongo et sur l’avenue de l’O.U.A, c’est la désolation ! Là bas, les ordures ont une oreille dure. Plus on les néglige, plus elles perdurent. Les tas d’immondices et les produits de consommation se regardent en chien de faïence. L’un risque de ravir la vedette à l’autre. Il arrive que les poubelles renversées et ordures éparpillées fassent la pluie et le beau temps.

Le danger guette tout le monde. Le risque du choléra, des maladies pulmonaires, respiratoires et bien d’autres sont dans l’air. C’est une question de santé publique et les autorités en charge de trouver des solutions, sont une fois de plus interpelées. Il en va du bien –être et de la protection de tout un chacun en 2025.