Les opposants « Ya nzala » qui vont accompagner Sassou dans sa fraude électorale

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Dans un entretien accordé à RFI, l’opposant Guy Parfait Kolelas à annoncer à la fois sa participation à la présidentielle de mars 2021 et son opposition à la composition de la commission nationale électorale, qu’il juge à la solde du pouvoir. Une hérésie dans toute sa splendeur qui caractérise certains opposants Congolais. Un opposant de bon sens ne participera pas à une élection truquée d’avance, mais il est connu de tous que cette classe d’opposants joue le jeu du pouvoir pour légitimer une élection contre espèces trébuchantes et sonnantes.




Le 3 janvier au cours d’une conférence de presse réunissant journalistes et partisans, le candidat à l’élection présidentielle, Guy Parfait KOLELA a fait un bilan jugé chaotique du PCT parti au pouvoir depuis 46 ans justifiant le mal du Congo a t-il affirmé.

Inquiet de la phase pré-eletorale qui débute avec la contestation des conclusions de Madingou, la nomination de la même équipe de la CNEI, le candidat se dit confiant et réaffirme son engagement à battre campagne et invite la population à voter pour le changement qu’il a prôné par son projet de société.




Candidat malheureux lors des élections présidentielles de 2016, l’homme de l’UDH YUKI aura t-il plus de chance cette fois-ci ? Une question qui fait rire l’intéressé, qui a réaffirmé les mêmes propos sur RFI et confirmé sa candidature dans un match perdu d’avance.

L’obstination de Guy Parfait Kolélas a participé coûte que coûte à cette élection est le résultat de son accord avec son père adoptif Denis Sassou Nguesso, sur la légitimation de la présidentielle de mars 2021 aux yeux de l’opinion internationale. Au niveau national, tout le monde connaît déjà ce jeu.




Guy Parfait Kolelas n’a jamais eu à ce jour gain de cause de sa requête devant la justice contre la fraude de 2016, mais se lance néanmoins dans une autre course dans les mêmes modalités. D’une part, il dénonce déjà la fraude, d’autre part il y va. C’est cette cacophonie qui crée un fossé entre le peuple et cette classe d’opposants suivis juste par leurs régions.

En dehors, de Kolélas, il y a aussi Mathias Dzon, Claudine Munari et Pascal Tsaty Mabiala. Des vendus à la solde de Sassou Nguesso qui embrouillent le peuple congolais.