L’Union des démocrates humanistes (UDH-YUKi) de l’opposant défunt Guy-Brice Parfait Kolelas a gagné sept sièges à la nouvelle Assemblée nationale, soit le même nombre d’élus que l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), jusque-là première formation de l’opposition.
Au sein de l’UPADS, l’opinion panafricaine pour la démocratie sociale, c’est la déception. Le mouvement a perdu un siège lors de ce scrutin législatif et se trouve donc à égalité avec son concurrent de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki).
Mais pour son porte-parole, Sidoine Romaric Moukoukou, l’UPADS doit rester leader de l’opposition : « Nous pensons qu’il faut simplement appliquer la loi. L’article 11 portant statut de chef de file de l’opposition stipule qu’en cas d’égalité entre deux partis d’opposition, on doit se référer aux anciens résultats des dernières législatives de 2017 où l’UPADS avait eu huit députés », explique-t-il.
Mais du côté de l’UDH-Yuki, on ne s’avoue pas vaincu. Le processus électoral n’est pas encore terminé, précise Gilles Fernand Bassindikila, deuxième vice-président du mouvement. Le parti pourrait encore gagner un ou deux sièges et devenir chef de file de l’opposition.
« Nous avons des recours parce que nous avons été lésés dans plusieurs de nos circonscriptions où la victoire était certaine sur la base de nos procès verbaux. Peut-être que ce nombre (de sept députés) va être revu à la hausse. Nous faisons confiance aux institutions », espère-t-il.
La Cour constitutionnelle devrait se prononcer dans quelques jours sur les recours de l’UDH-Yuki, ainsi ceux déposés par plusieurs autres partis.