L’appauvrissement de la population par les politiques est une arme fatale profitant à l’élite qui se frotte les mains de l’état de mendicité dans lequel est réduit le peuple. Appauvrit, le peuple est disposé à tout pour survivre .
Quand pour deux mille francs cfa (2000frs) et un tee shirt, l’on est prêt à parcourir des kilomètres à pieds pour tarir d’éloges ceux là même qui sont la cause de leur mendicité, c’est tout simplement parce qu’il n’y a plus d’espoir et d’alternatives à la misère imposée, à moins d’avoir de fortes convictions pour résister à cette prostitution économique.
Mais, peu sont les congolais qui peuvent se vanter d’avoir cette vertu. Nous vivons dans une société où tout le monde aime se faire appeler « Chef » ou « Boss », donc être le centre de décision de certaines personnes dont on se plaît d’écouter les doléances pour une hypothétique résolution. Cette chaîne de domination sociale tend malheureusement à s’accentuer dans la société Congolaise, et à pour principaux adeptes les « dominés » qui se plaisent dans cette situation, alors qu’ils ont devant eux toutes les possibilités de s’en sortir.
Celui qui donne à tendance à dominer, manipuler et à téléguider la vie du dominé qui dans la plupart des cas se renferme dans un cercle vicieux perdant parfois la raison, percevant sa situation naturelle et divine. La spoliation des ressources de l’Etat par le dominant est applaudit par le dominé qui par là cautionne l’enrichissement illicite, renonçant à son avenir et à celui de sa progéniture.
Le dominant qui se croit tout permis se sert dans les caisses de l’État (l’argent de tous) et se plaît à le redistribuer au dominé en forme de dons parfois par le biais des ONG écrans crées à cet effet. Hors la volonté d’aider et l’amour du prochain sont des vertus inébranlables qui ne peuvent être assujettis à la personne, au pouvoir et à la fonction, mais accompagnent les hommes toute leur vie .Plusieurs fameux généreux qui agissent à travers leurs ONG disparaissent une fois loin du pouvoir abandonnant les nécessiteux qu’ils ont pourtant crée à leur sort.