L’Assemblée nationale et le Sénat ont tour à tour adopté le projet de loi relatif aux contrats de partenariat public-privé. Il s’agit d’un texte visant à séduire les investisseurs tant nationaux qu’étrangers, indique le gouvernement.
Ces 29 novembre et 02 décembre, le gouvernement par le truchement du ministère de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, a soumis à l’examen et adoption de l’Assemblée nationale et du Sénat, un projet de loi relatif aux contrats de partenariat public-privé.
Ce texte, qui a reçu l’assentiment des deux chambres du Parlement, a un double enjeu, à en croire le porte-parole du Gouvernement, Thierry Moungalla, dans sa lecture du compte rendu du Conseil des ministres du 13 août dernier.
« Le contrat de partenariat public-privé constitue une solution innovante qui permettra, d’une part à l’Etat, seul garant de l’intérêt général, de fournir un service public de qualité aux populations et, d’autre part, à assurer au partenaire privé le retour sur investissement ainsi que le profit », rapportait-il.
A cet égard, ce projet de loi vise à relancer le financement du développement grâce à la libéralisation de l’économie congolaise ; elle favorisera également la construction et la modernisation des infrastructures de base, ce qui devrait entraîner l’amélioration de la qualité des services fournis aux populations et le bien-être de celles-ci, a laissé entendre le gouvernement.
« Compte tenu des coûts importants que requièrent la construction, l’acquisition ou la réhabilitation de ces infrastructures et au regard de la faiblesse des ressources budgétaires de l’Etat, qui ne permettent pas de pallier le manque de capitaux devant répondre aux besoins énormes de l’économie nationale, les pouvoirs publics ont jugé opportun de solliciter la participation du secteur privé à leur conception, leur financement et leur exploitation », peut-on lire sur le compte rendu du conseil des ministres.
En rappel, le 15 décembre dernier, le ministre de la Coopération internationale, Denis Christel Sassou Nguesso avait présenté les opportunités d’affaires en terre congolaise aux investisseurs du monde entier, lors d’un séjour de travail, à Dubaï, aux Emirats arabes unis (EAU).