Le ministre Calixte Nganongo s’efforce à maîtriser la masse salariale malgré le malsain environnement

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Combien l’État congolais doit -il dépenser mensuellement pour assurer le paiement des salaires de son personnel civil, militaire et les budgets de transfert?




Certaines sources proches du ministère des finances avancent un chiffre voisin de 42 milliards de FCFA.  » Ce chiffre, confie une source proche du dossier, est instable tant certaines nominations auprès des services consulaires congolais à l’étranger et autres font souvent augmenter la masse salariale « . C’est donc une véritable prouesse que le ministre des finances, Calixte Nganongo, réussit chaque fin de mois pour honorer les charges incompressibles de l’Etat congolais, surtout salariales.

Des agents publics de l’Etat, en service à l’intérieur du pays, se font parfois payer 20 jours après que leurs collègues de Brazzaville et Pointe-Noire ont été payés 35 jours plus tôt.




Un casse-tête chinois qui s’ explique par le gap financier dû à la dégringolade des cours du brut congolais, principale ressource budgétaire, mais aussi à la mauvaise gestion des recettes pétrolières pendant la période de vaches grasses.

Depuis quelques temps, le pays ne compte que sur ses ressources internes propres pour « survivre ». D’où la nécessité pour les pouvoirs publics d’engager une lutte farouche contre les gaspillages afin de soigner la qualité de la dépense publique.




La direction du trésor public vient de subir une petite cure. Reste le nettoyage de fond en comble du fichier solde de la Fonction publique, le rétrécissement des émoluments des ministres, députés, sénateurs, membres du Conseil Économique et Social, Cour constitutionnelle, des représentations diplomatiques à l’étranger, de la pléthore de conseillers du Chef de l’État, Commission nationale des Droits de l’Homme, Commission de lutte contre la concussion et la fraude, Observatoire anti corruption, Cour des Comptes et de Discipline Budgétaire, Conseil supérieur de la liberté de communication(…), la mise entre parenthèses de la pléthore d’institutions (Conseil des Sages, des Femmes, de la Jeunesse, des personnes vivant avec handicap … ) que contient la nouvelle Constitution, la centralisation des menues recettes de l’État au trésor public(taxes touristiques, forestières, minières… ).




Une véritable gageure, si l’on se réfère aux mauvaises habitudes prises dans les années fastes. La raréfaction des ressources doit entraîner une gestion plus efficiente des revenus.

Source : Alphonse Ndongo