Le bateau ayant transporté les bœufs de Sassou a aussi ramené 200 kilos de cocaïne du Brésil

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Quelques membres du clan Sassou se seraient-ils dans le trafic international de drogue ? Des langues soutiennent que 200 kilos de cocaïne auraient été déchargé du port de Pointe-Noire dans le même navire ayant transporté les 300 têtes de bœufs de Denis Sassou Nguesso en provenance du Brésil.

En marge de son séjour de travail à Pointe-Noire, le président Denis Sassou N’Guesso a assisté, vendredi, à la livraison au port par des partenaires brésiliens d’un important cheptel bovin. Un peu plus de 3000 têtes de bœuf de la race Nélore, en provenance du Brésil, ont été réceptionnées le 11 novembre au port autonome de Pointe-Noire par le président Denis Sassou NGuesso, qui développe depuis plusieurs années une activité privée d’élevage dans le pays.

« Tous ensemble pour l’amélioration génétique des bovins au Congo », pouvait-on lire sur quelques banderoles déployées pour la circonstance dans l’enceinte du port autonome de Pointe-Noire et sur le quai où le cheptel était chargé dans des véhicules pour être acheminé vers les parcs qui attendent de les héberger.

Le 4 novembre, le chef de l’État était allé visiter ses ranches de Gamboma et Abala, dans le département des Plateaux. Ces espèces sont destinées à abonder ces deux aires nouvellement implantées. Seulement des langues se délient dans le clan Sassou au cœur de la lutte entre ceux qui se livrent au trafic international avec des cartels d’Amérique du Sud.

Ces trafiquants auraient profité de cette expédition bovine pour y ajouter 200 kilos de cocaïne pure qui devrait être ré acheminer vers d’autres destinations. Cette drogue aurait été déchargée discrètement dans la nuit du navire et chargée dans des véhicules de l’armée pour une destination inconnue.

Les cartels de la drogue sud américains développent des nouvelles routes pour écouler leur marchandise vers l’Europe. Après avoir utilisé les ports d’Afrique de l’Ouest, ils se réorienter vers ceux d’Afrique centrale dont Pointe-Noire et Luanda. Pour ce faire, ils bénéficient des complicités locales au sein de l’appareil du pouvoir.

Ces 200 kilos de cocaïne transportés dans un navire affrété par la présidence de la république dit long sur ce juteux trafic qui s’installe lentement mais sûrement au Congo.