Les forces armées congolaises et la police sont des clients des boulangers d’Afrique de l’Ouest qui fournissent du pain les casernes. Un danger permanent qui expose nos militaires à un empoisonnement alors qu’il fut un temps où les mêmes casernes étaient dotées des boulangeries. Les militaires qui défendent aveuglément un pouvoir qui ne se soucie pas d’améliorer leurs conditions de travail.
Chaque jour, des véhicules de l’armée et de la police se pointent devant différentes boulangeries du pays pour se ravitailler en pain qu’ils ramènent directement dans les casernes quand évidemment le chauffeur ne décide pas d’en garder quelques baguettes pour lui qu’il revend au marché noir.
C’est à cela que sont exposés les militaires congolais qui passent des journées sans rien faire constituant des dépenses inutiles pour l’État. Au Congo, les boulangeries sont tenues par des sujets étrangers ( Libanais et Ouest Africains) qui peuvent s’ils le décidaient d’empoisonner toute une armée.
Pourtant, à l’époque, les casernes militaires disposaient de leurs propres boulangeries, dont les travailleurs étaient les mêmes militaires. On a récemment enregistré un mort et plusieurs cas d’intoxication alimentaire par les nouvelles recrues de la gendarmerie en formation à Koala Koala. Ces cas peuvent se répéter avec la mauvaise volonté des boulangers étrangers qui fournissent du pain à l’armée.
L’armée qui est le dernier rempart d’une Nation devrait jouir d’une autonomie alimentaire à tous les niveaux. Ce qui n’est pas malheureusement pas le cas au Congo où les militaires n’ont même plus la notion de faire eux-mêmes leur cuisine. Ils passent leurs journées dans les casernes à ne rien faire et surtout à être exposés à la volonté des boulangers étrangers.