Le 26 décembre, le porte-parole de la présidence congolaise, Thierry Moungalla, publiait un communiqué annonçant pour le lendemain une rencontre entre le chef suprême de la dette et le président Trump . Mais Une porte-parole du président américain avait déclaré, mardi 27 décembre, que l’entretien annoncé par la présidence du Congo-Brazzaville n’avait jamais été prévu. Le chef suprême de la dette était rentré bredouille , son rendez-vous n’était que virtuel , car le 45e président des états -unis n’avait jamais prévu prévu de rencontrer L’empereur des 3e mandats .
« Bien évidemment, les premières visites que j’ai effectuées en Afrique du Sud se sont déroulées dans le plus grand secret. Au début, nous avions, en effet, une règle d’or: tout était frappé du sceau du secret… « , confie aujourd’hui Pierre Oba, l’ex homme des missions impossibles de Sassou, dans son livre: » Le Protocole de Brazzaville. Une victoire méconnue « .
Comment donc les stratèges du Président du comité de Haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye ont-ils tenu à ébruiter la rencontre Trump-Sassou? « À moins que les principaux cadres qui se sont chargés de la gestion de cette mission délicate du Chef de l’Etat congolais soient eux-mêmes des amateurs », s’ indigne un diplomate africain en poste à Brazzaville. N’aurait-il pas été mieux de faire croire aux congolais que leur président se rend à Cuba, alors que son avion met bien le cap sur Miami? » suggère t-il.
À l’en croire, le seul communiqué dont s’est fendu Firmin Ayessa, le Directeur de cabinet du Chef de l’État congolais , a alerté toutes les grosses oreilles des ONGs, presse(occidentales), des opposants congolais et internautes de la diaspora… Lesquels auraient joué un rôle déterminant dans le volte face de Trump.
Alors que le tact aurait été de mise, l’interview, d’un ton triomphaliste, accordée par Thierry Moungalla(ministre de la communication) à nos consœurs de RFI, a davantage fait flamber les réseaux sociaux. Son collègue des Affaires Étrangères, Jean-Claude Gakosso, pourtant docteur en sciences et techniques de communication, a fait une sortie médiatique « inutile ».
À la suite de cette foireuse rencontre Trump-Sassou, la colère est à son comble dans les milieux du pouvoir à Brazzaville. Des voix s’élèvent déjà pour exiger du Chef de l’État congolais des sanctions. Sassou prendra t-il le risque de grossir les rangs de ses renégats? Rien n’est moins sûr.
NB: comme toujours, aucune sanction n’est tombée sur les auteurs de cette foireuse affaire de faux rendez-vous.