La liste de quelques papas qui exigent « le nzoto » aux filles contre embauche au Congo

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La dépravation des mœurs au Congo est devenue malheureusement une vertu prônée par les autorités avec un effet boomerang dans les institutions. Des personnes ayant en charge le recrutement du personnel exigent un droit de cuissage. Ainsi, des jeunes filles passent dans leur lit et des jeunes garçons livrent leurs fesses pour aspirer à un emploi malgré leur formation. Ce média s’est lancé dans une grande enquête depuis des années et a pu réunir la liste de la majorité de ces pervers qui abusent sexuellement des filles et garçons comme préalable à leur embauche.

Le poisson pourrit toujours par la tête dit-on souvent ! Eh bien, au Congo, c’est bien à la présidence que la dépravation prend sa source avant de se distiller sur toutes les institutions de la république. Six hauts cadres de cette première institution de la république ont abusé de plus de 200 filles et 75 garçons recrutés à la présidence de la république.

Même dans la garde républicaine et la DGSP, beaucoup ont été abusés sexuellement avant d’en faire partie. Solange, se dit heureuse de son travail comme assistante à la présidence, mais regrette chaque jour avoir livré son corps à celui qui l’a embauché. Des témoignages écœurants de ces pratiques sont parvenus à notre rédaction avec la liste des victimes et bourreaux.

Aux Grands travaux, aux ministères des affaires étrangères, à la primature, au parlement et au même au Sénat ( vénérables ) pullulent des abuseurs sexuels qui profitent de la volonté des jeunes d’accéder au marché de l’emploi.

Pouvons-nous imaginer que même au CHU de Brazzaville, il y a des personnes qui y travaillent après avoir livrées leurs corps ? Le Congo est devenu un baisodrome à ciel ouvert cautionné par les autorités qui en font la promotion. Combien sont les étudiantes de différentes facultés de Marien Ngouabi qui vivent avec cette humiliation.

Plus d’une centaine de ses malhonnêtes verront bientôt leurs noms publiés dans les jours à venir.

Cette dépravation des mœurs a pris tellement de l’ampleur au Congo que ce sont les personnes appelées à l’éradiquer qui la mettent en valeur. Dans l’administration publique comme privée des personnes ayant la responsabilité de favoriser l’embauche ont développé un système de chantage sexuel qui confond les demandeuses d’emploi. Dans les ministères, la force publique, l’armée, des papas exigent aux filles du sexe contre l’embauche. Après une enquête de plus de six mois, une équipe d’étudiants a pu lister toutes ces personnes impudiques et leurs noms seront publiés ici dans les prochaines livraisons.

Aux Grands Travaux, il y a un cadre qui est champion du sexe contre embauche et il se vante d’avoir eu dans son lit plus de 100 filles à la recherche d’un emploi dans ce ministère. Certaines ont été embauchées, d’autres non.

Dans la police, à chaque recrutement les supérieurs en dehors de l’argent exigent aussi des droits de cuissage aux candidates qui parfois deviennent leurs objets sexuels même après leur recrutement. Il en est de même dans l’armée.

A tous les niveaux de la république ce phénomène gagne du terrain au point d’être banalisé dans la société. Dans les facultés et écoles, on l’a surnommé «NST» et plusieurs étudiantes en sont victimes.

Dans cette liste, figure plus de 250 papas qui s’adonnent à cette pratique et qui dans leurs foyers respectifs sont considérés comme des responsables. Ils détruisent la vie des jeunes filles à la recherche du travail. Nombreux exigent la non utilisation du préservatif lors des rapports sexuels.

Même à la présidence de la république, ce genre de papas ont été listés, ils sont au nombre de six. En attendant la publication de cette liste voici la répartition de ces pervers :

Ministère de la fonction publique : 12

Ministère des affaires étrangères : 8

Ministère des finances et régies financières : 26

Police Congolais : 33

Forces armées congolaises : 46

Présidence de la république : 6

Les banques : 18

MTN et AIRTEL : 8

La liste n’est pas exhaustive…