Des inciviques auraient volontairement mis le feu dans l’un des bureaux du Collège d’enseignement général (CEG) Central de Dolisie, dans le Niari, dans la nuit du 13 au 14 juin, rapporte Drtv. Bilan, pas de morts, mais d’importants dégâts matériels.
Le Collège Central de la ville de Dolisie, dans le département du Niari a été victime d’un incendies dans la nuit du 13 au 14 juin, selon l’information relayée ce début de semaine par nos confrères de Drtv.
« Je reçois un appel aux environs de 00H48. Ce sont des gendarmes qui montent la garde à Ecobank qui m’avaient saisi par téléphone pour me donner l’information selon laquelle : le bureau des surveillants était incendié par des inciviques », a expliqué Guy Serges Antoine Makelet Ngoma, directeur du CEG Central de Dolisie au micro du média.
Poursuivant son propos, le directeur de cet établissement scolaire public a indiqué que les auteurs de cet acte sont des jeunes délinquants ayant fait irruption dans son école peu avant de passer à l’action.
« Ce sont des jeunes garçons armés de machettes qui avaient fait irruption dans l’enceinte de l’établissement. Ces derniers se dirigeront vers le bureau des surveillants. Arrivés sur les lieux, ils ont fait sauter le cadenas, défoncer la porte, et à l’aide de scies, ils ont coupé la planche pour ouvrir le bureau du surveillant général A. Mais comme ils n’avaient pas la possibilité d’ouvrir le bureau du surveillant général B, il y avait des pneus que nous saisissons souvent dans la cour de l’école lorsque les enfants viennent jouer, je ne sais pas s’ils avaient de l’essence, ils ont mis le feu », a-t-il déclaré.
Le bilan de cet incendie fait état de plusieurs mobiliers et documents administratifs calcinés. Près de trente 30 tôles ont été endommagées, indique Guy Serges Antoine Makelet Ngoma avant de lancer à un appel au soutien à l’endroit de l’Association des parents d’élèves et étudiants du Congo (Apeec).
Aux autorités congolaises, le directeur du CEG Central de Dolisie, a sollicité la construction d’un mur de clôture de cette école « pour mettre les enfants en sécurité et même le personnel », a-t-il affirmé.