Quasimodo
C’est l’attitude des derniers convertis. Ils sont de toutes les sorties et s’illustrent par un zèle qui frise la flagornerie, la courtisanerie et la flatterie. Denis Sassou Nguesso, connu pour ne pas être un fervent catholique pratiquant, même s’il a fait don à Brazzaville du siège de la conférence épiscopale d’Afrique centrale et d’une Eglise à Oyo d’une capacité de 800 places assises , le khalife d’Oyo multiplie les gestes nécessaires pour s’attirer la bienveillance des chrétiens catholiques du Congo-Brazzaville et du monde.
Sainte-Anne
Ils n’ont pas la mémoire courte. Les événements tragiques de mars 1977 sont encore dans tous les esprits. Denis Sassou Nguesso est de toutes les manifestations catholiques espérant s’attirer les bonnes grâces. Après le mariage de son petit-fils Hugues Henri Ngouolondelé avec Johana « la rwandaise » à la basilique Sainte Anne de Brazzaville à la façade décorée aux frais de la princesse, après la réception au Vatican où il a plaidé la béatification du Cardinal Emile Biayenda et la création d’un cardinal au Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso s’est invité à la cérémonie de la réouverture de Notre-dame de Paris.
Saint-Denis
C’est notre Denis d’Oyo à Notre dame de Paris. Qu’est-ce-qui fait courir le grand féticheur d’Edou-Penda ? Le voyageur infatigable y sera en effet. On se souvient, il y a cinq ans, après l’incendie de la Cathédrale, Sassou contribua financièrement aux travaux de restauration du saint bâtiment tandis que, désormais, l’incendie social dans son propre pays a fini de tout consumer (congopage.com, 5 décembre 2024). Denis Sassou Nguesso profitera de l’aubaine pour faire de belles rencontres et des poignées de main à la clé. La photo de groupe sera particulièrement scrutée. La poignée de main de Donald Trump et Denis Sassou Nguesso sera au centre de toutes les curiosités.
Le président élu américain Donald Trump a annoncé, lundi 2 décembre 2024, qu’il se rendrait samedi 7 décembre 2024 en France afin d’assister à la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, où une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus.
Une séquence de rattrapage pour Denis Sassou Nguesso pour serrer les mains des grands de ce monde.
Benjamin BILOMBOT BITADYS