C’est un constat très inquiétant dans la diaspora congolaise de France où des hommes vivent de plus en plus chez des femmes en plan Mario. Si certains justifient cette mode à cause du système social qui favorise les femmes dans la concession d’une maison, d’autres pensent que c’est une affaire qui ne concerne que des hommes fainéants, gigolos et profiteurs ennemis de la responsabilité.
Il est presque 20 heures dans un nganda non loin de la gare du nord bourré des congolais qui y tuent le temps fuyant le vacarme à la maison. Deux d’entre eux se lancent des invectives qui ne tardent pas à déborder quand l’un traître l’autre de MARIO.
Il est pris à partie par le reste des clients qui se sont avérés des Mario aussi. Ils défendent l’un des leurs et leur cause.« Je ne le cache pas, je vis chez ma femme qui a eu la chance d’avoir un F3 par son assistante sociale après son divorce du père de ses enfants. Mais je contribue aux charges de la maison comme un époux responsable» affirme un Congolais qui est très vite recadré par un autre qui lui fait remarquer vivre en concubinage et non dans un mariage.
« C’est logique, chez nous au pays le fait de vivre en couple avec une femme, c’est considéré comme un mariage» renchéri-t-il. On lui a rappelé qu’ici c’est la France et non le Congo.
La plupart de ces congolais qui ont élu domicile chez des femmes sortent d’un divorce catastrophique et tente de connaître le bonheur du foyer. Mais d’autres sont simplement des opportunistes qui n’aiment pas trop dépenser et profitent de ces femmes seules qui peuplent la France.
Gérard Loko est à son quatrième concubinage et dans le bar tout le monde l’appelle le «Mario en chef». Il se défend en prétendant c’est son pénis qui paie auprès des femmes, il serait une bombe sexuelle dont les femmes seules raffolent. Mais à la question de savoir pourquoi est-il à son quatrième mario ? Il responsabilise son infidélité chronique.