Le confinement est entrain de se transformer en enfer pour certains congolais de France qui ont opté pour la vie de Mario. Un Congolais de 34 ans qui a élu domicile chez sa conjointe, un femme seule avec 4 enfants vit un calvaire totale depuis le début du confinement. Les enfants de cette dernière ne cesse de jouer à la maison la chanson « Mario » de Luambo Makiadi Franco. Il est obligé de supporter cette humiliation jusqu’à la fin du confinement.
Le P Blaise, un jeune Congolais de 34 ans, installé en région parisienne depuis cinq ans vit un calvaire depuis que Macron a décrété le confinement de la population afin de limiter les dégâts de la pandémie du Coronavirus. Boudé dès le début de la relation par les enfants de sa conjointe au nom de Sophie dit Miss Bifouiti, le P Blaise ne supporte plus écouter chaque jour les mélodies de ce tube du défunt Franco Luambo Makiadi.
Volume à fond, il entend comment Madilu Système fredonne « Lelo makambo, lobi makambo, na lembi é… ».Agacé, il ne trouve de réconfort qu’auprès de sa conjointe dont les enfants justifient leur faiblesse pour cette chanson. « Depuis quand les enfants nés en France sont fans des vieilleries Congolaises ? » se plaint le P Blaise auprès de son ami au téléphone.
En France et surtout dans l’île de France, nombreux sont les hommes Congolais qui vivent en mode « Mario » chez des femmes dites seules. Si certains de ses couples vivent en harmonie, d’autres par contre subissent le rejet des enfants qui ne supportent pas voir un intrus supplanter leur père biologique.
C’est le cas du P Blaise qui n’a jamais pu gagner l’amour des 4 enfants de sa conjointe malgré ses efforts. En réalité, le père des ces derniers et leurs tantes les rappellent chaque fois que le P Blaise n’est qu’un profiteur gigolo. Et il est avéré qu’ils ont aussi poussé les enfants à perturber cette nouvelle relation de leur mère avec ce titre de Franco Luambo Makiadi.
En langue Lari, le P Blaise, raconte ses déboires du confinement à son meilleur ami qui lui a conseillé de garder son sang froid jusqu’à la fin du confinement et chercher sa vie ailleurs avec une autre femme sans enfants. « Ka ni ta vutu lenda kô, Mâ Nkouka ! … Nkuga yo, zebi ke vrai jeton yé! »