Forêt : améliorer le système de vérification de la légalité

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La ministre en charge de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, a lancé le 7 octobre à Brazzaville, le projet intitulé : état des lieux et tests de terrain pour le déploiement du système informatique de vérification de la légalité (SIVL), auprès des parties prenantes impliquées. Ce dispositif permettra au Congo de vendre en toute transparence son bois sur le marché européen.

S’inscrivant dans le cadre d’un protocole d’accord signé avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), ce projet d’une durée de quatre mois, vise à apprécier des capacités humaines, techniques et matérielles des entités utilisatrices du Sivl à travers le territoire national, en vue de faciliter son implémentation.

Financé par l’Union européenne (UE) à hauteur de 67 millions FCFA, ce projet marque selon la ministre de tutelle, une nouvelle étape franchie dans la mise en œuvre de l’accord de partenariat volontaire (APV). « Il rassure quant à la finalisation imminente du déploiement en cours du Sivl, outil majeur de garantie de légalité et de traçabilité, donc de transparence dans la gestion des forêts dans notre pays », a-t-elle déclaré.

« Je suis confiante quant à l’aboutissement de ce projet qui marquera l’achèvement de la dernière étape du déploiement de Sivl concernant les modules de traçabilité. C’est autant plus urgent, dans le contexte actuel caractérisé par la promulgation de la loi portant code forestier au Congo », a poursuivi Rosalie Matondo.

Pour l’ambassadeur de l’UE, Raul Mateus Paula, le Sivl est l’un des piliers du système de vérification de la légalité. « Les premières formations liées à la fonctionnalité fiscalité du Sivl, ont pu être dispensées auprès des entreprises forestières et directions départementales. Cependant, le défi que représente le déploiement plein effectif de ce dispositif sur l’ensemble du territoire reste énorme », a-t-indiqué ajoutant que pour y parvenir des forces, ressources et compétences doivent être mutualisées.

La représentante par intérim de la Fao au Congo, Micaela Mapoues De Sousa, a, quant à elle, réitéré l’engagement de son institution à soutenir le Congo dans toutes les initiatives visant à l’atteinte des objectifs de développement durable.

Rappelons que c’est en 2010 que la République du Congo signait avec l’UE, l’Apv-Flegt pour l’application des règlementations forestières, l’amélioration de la gouvernance et la promotion du commerce de bois et produits dérivés d’origine légale.

Le système informatique de vérification de la légalité a été développé, afin de permettre à l’ensemble des acteurs du secteur forestier d’avoir une gestion efficace et efficiente des données de la légalité et de la traçabilité de bois.