Félix-Antoine Tshisekedi lance les travaux d’infrastructures des 9es jeux de la Francophonie

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Le complexe sportif Tata Raphaël a servi de cadre, le 9 avril, au lancement des travaux d’infrastructures des 9es jeux de la Francophonie attendus à Kinshasa, du 19 au 28 août 2022. 

C’est dans ce contexte des 9es jeux de la Francophonie que le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, a procédé à la pose de la première pierre sur ce site, à la fois mythique et historique, choisi pour abriter le village des jeux, le lieu d’hébergement des athlètes, des artistes ainsi que des différentes délégations attendues. Le geste symbolique posé par le président de la République marquait, pour ainsi dire, une étape importante dans le processus de régénérescence de la RDC qui entend renouer avec sa tradition d’abriter les grands événements de portée internationale dont le plus emblématique demeure, sans aucun doute, le combat du siècle Ali-Foreman en 1974.

Quatre interventions ont ponctué cette journée exceptionnelle dont celle du haut représentant du chef de l’Etat au Comité national des jeux de la Francophonie qui, tout en circonscrivant le cadre de la manifestation, a rassuré quant à l’effort collectif mis en branle par son organisation pour assurer la réussite des jeux. Didier Tshiyoyo Mbuyi a salué la désignation de la RDC comme pays hôte des 9es jeux de  la Francophonie qu’il a qualifié « d’un moment clé marquant le retour du pays sur la scène internationale ».

Ce dénouement heureux qui résulte de moult vicissitudes et des sacrifices consentis, il le doit à Félix-Antoine Tshisekedi, dont l’implication aura permis de recadrer le projet en lui impulsant une nouvelle dynamique. « Vous avez décidé de refondre l’architecture et les outils d’action pour donner au Congo les moyens de son ambition », s’est-il adressé au chef de l‘Etat. Il s’est, par ailleurs, félicité de voir la RDC accueillir la jeunesse des pays francophones et de mettre en application les deux valeurs cardinales fondatrices de la Francophonie, à savoir la solidarité et la diversité.              

Abondant dans le même sens, Amos Mbayo et Willy Ngopos, respectivement ministre des Sports et vice-Premier ministre  chargé des Travaux publics et Infrastructures, ont mis une emphase particulière sur la vision de développement du chef de l‘Etat telle que reflétée par l’organisation des 9es jeux de la Francophonie qui, au-delà, de la langue française, se veut un moment d’échange entre les populations des Etats membres via leurs jeunesses respectives. Dans la foulée, ils ont relevé les dividendes que pourrait tirer la jeunesse congolaise des infrastructures en gestation qui, de génération en génération, seront là pour répondre à leurs besoins liés à la culture physique. 

Pour sa part, la représentante du Réseau des femmes francophones a tenu à remercier le chef de l’Etat pour avoir impliqué son association dans les préparatifs des jeux qui, conformément à l’Acte constitutif créant la Francophonie, va permettre le rapprochement des Etats membres et constituer un facteur de dynamisation de sa jeunesse. En liminaire, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, s’est dit honoré de voir Kinshasa, première ville francophone de part la densité de sa population, abriter un tel évènement avant d’exhorter tous les gouverneurs et autres territoriaux à s’approprier ces jeux et d’apporter leur soutien au comité Tshiyoyo.

Pour rappel, les jeux de la Francophonie sont des compétitions sportives et des concours culturels en épreuves individuelles ou par équipes dont l’un des objectifs est de contribuer à la promotion de la paix et du développement à travers les rencontres et échanges entre jeunes francophones.

Le stade Tata Raphaël, le stade des Martyrs ainsi que l’Echangeur de Limete sont parmi les sites qui devront, à côté d’autres, faire l’objet des travaux en urgence d’aménagement et de réhabilitation en prévision de cette grande manifestation sportive.