Élection-Congo : coupure d’internet et communications du 20 au 30 Mars 2021 par le clan Sassou

Un créateur doit toujours faire valoir son invention aux yeux des copieurs. C’est bel et bien le clan qui a pris le Congo en otage qui est à la base de création des coupures des communications et internet lors des échéances électorales. L’invention a fait son chemin et s’est propagée dans toute l’Afrique dictatoriale. En ce mois d’élections au Congo, les créateurs risquent de mettre en exergue leur invention du 20 au 30 Mars pour disent-ils épargner au pays un complot. En réalité, ils ne veulent juste pas que les vrais résultats de chaque bureau de vote remontent jusqu’au QG des candidats de l’opposition.

Une réunion restreinte du clan d’Oyo tenue il y a quelques jours et dont les fuites viennent de parvenir à la rédaction de ce média, a conclu que pour la réalisation parfaite de leur plan, il serait primordiale que toutes les communications soient interrompues sur toute l’entendue du territoire du 20 au 30 Mars comme en 2016.

Si en 2016, cette décision a été motivée par la déclaration officielle de l’opposition de compiler les résultats bureau par bureau grâce aux appareils de communication remises à leurs représentants, cette fois-ci, le pouvoir semble-t-il aurait eu vent de la répétition du même scénario bien que l’opposition est muette à ce sujet.

Selon les services, des chancelleries occidentales auraient œuvré dans ce sens pour déceler la fiabilité du scrutin et des résultats que le fameux Mboulou annoncerait. Le clan, bien conscient de al vérité des urnes en leur défaveur n’entend donner des cartouches à ses détracteurs et va peut-être couper toutes les communications.

Les sociétés de téléphonie mobile auraient déjà mis au parfum de cette décision. Ce qui est drôle est de voir les gens qui crient partout d’avoir le peuple derrière eux redouter des véritables résultats des urnes.

Les entraves infligées aux candidats de l’opposition est la suite logique de toutes ces décisions prises par le noyau dur du clan d’Oyo, pour qui le pouvoir leur appartient et en aucun cas ne peut se perdre. « Imaginez un moment si nous perdons ce pouvoir, qu’adviendront-nous ? » n’a cessé de répéter JDO.