Ecair au temps présent et au futur simple de l’indicatif

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Les autorités congolaises se sont lancées sur deux fronts: la relance de la compagnie Ecair, dont les moteurs sont en révision technique chez la chinoise Air China, et la prise de participations dans le capital de Corsair pour promouvoir, semble-t-il, le « tourisme de memoire » afin vendre la destination Congo reconnue plus coûteuse chez la concurrence.

En ce qui concerne Ecair,  » les moteurs de l’avion de type Boeing, immobilisé depuis plus de 3 ans sur le tarmac de l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville, ne sont pas encore revenus. Ce sera chose faite à la fin de ce mois de janvier 2024″, confie une bonne source proche du dossier.

Il convient de préciser que c’est finalement la compagnie Air China , selon nos sources, qui avait été choisie pour la révision technique des moteurs. La chinoise, qui possède une importante flotte composée d’avions de type Boeing, dispose également d’une expertise technique de qualité.

Qui plus est, ses coûts en matière de maintenance seraient légèrement plus souples que ceux d’Ethiopian.
Quant à la relance des vols Ecair, « tout est fin prêt pour que, dès le retour des moteurs, soit lancé le vol de contrôle avant exploitation. L ‘avant-dernière phase de la certification a déjà commencé.
Le recyclage des personnels navigants ( pilotes + PNC ) se fait normalement dans ce but…. », renchérit notre bonne source.

S’il faut, en ce qui concerne Corsair, pour laquelle le Congo s’est engagé dans une prise de participations à hauteur de 10 milliards de fcfa dans le cadre de la recapitalisation de cette compagnie, s’attendre à une bataille juridique à l’international, que brandissent d’ores et déjà les avocats de Hodjej, le très controversé homme d’affaires libanais, auteur de la saisie de Falcon présidentiel, propriété du Congo, la relance d’Ecair se précise tout de même. Est-ce par souci de prestige ou de rentabilité?
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A.Ndongo, journaliste économique et financier, Brazzaville Congo.