Le collectif des agents de police municipale de Brazzaville a exigé le 11 juin l’intégration, “immédiate et sans condition”, de 132 jeunes recrutés depuis 2005 et affectés dans les différents services de la mairie.
« Nous collectif des agents de police municipale, soucieux de notre avenir professionnel et conscient de ce que le droit au travail est un droit constitutionnel, nous réclamons le recrutement à la mairie, par le fait que nous avons commencé à travailler depuis 2005 sans décision d’engagement », a fait savoir le porte-parole du collectif des agents de police municipale de la ville de Brazzaville, Rock Landry Milandou.
Les agents de police municipale ont également demandé la réparation du dommage subi au regard de la violation flagrante des dispositions du code de travail , et l’annulation de toutes les notes de services en rapport avec leur affectation. Ils ont en outre conditionné cette mesure prise par les autorités municipales par leur intégration comme agents municipaux.
Dans une déclaration, ce collectif a souligné que durant ces seize années, les agents de cette plateforme, avaient toujours œuvré dans les services de la mairie de Brazzaville sans arrêtés ou les notes d’intégration
Se référant à l’article 30 de la Constitution qui stipule que « l’Etat reconnait à tous les citoyens le droit au travail et crée les conditions pour rendre effective la jouissance de ce droit », et aux missions assignées à ce service par la délibération numéro 02/94/ CMCB du 27 septembre 1994 portant création de la police par le conseil municipal et départemental de Brazzaville, le collectif des agents municipaux a accordé un délai d’un mois, pour la prise en compte de leurs revendications.