L’introduction du couvre feu dans la déclaration de l’État d’urgence sanitaire n’est que l’arbre qui cache la forêt. Le pouvoir de Brazzaville a déjà planifié une vague d’arrestation qui sera concrétisée dans les jours à venir. Les deux camps qui croient que le Congo est leur bien privé affûtent chacun les couteaux. Jean Dominique Okemba est un gros morceau dont la neutralisation ne sera pas facile. Il détient le secret de la faiblesse mystique de Sassou Nguesso.
« …Ils ont des armes, j’en ai aussi, ils ont des hommes, j’en ai aussi.. » est la déclaration de JDO qui a poussé le clan opposé à préparer minutieusement son arrestation afin de banaliser la voie à Denis Christel Sassou Nguesso. En Afrique, quand on veut neutraliser un adversaire politique, on l’accuse juste de déstabilisation des institutions. C’est ce que subit actuellement Okemba.
Depuis un moment, les congolais ont bien compris que le couvre-feu n’était qu’une fallacieuse décision qui masquait une guerre de succession entre le camp Jean Dominique Okemba et le clan Denis Christel Sassou Nguesso, incarné par le Général Nianga Mbouala.
On sait d’ores et déjà que dans certaines officines, on parle d’arrestations de certains hommes politiques et leaders d’opinion. Pour cela, le pouvoir a pris le soin de se rassurer du nombre des militaires en sa faveur avant de lancer l’opération de neutralisation.
Mais, dans l’armée, des voix discordantes se font entendre et une riposte fatale serait envisagée au point de rompre tout les ponts entre les frères d’hier devenus ennemis. Le clan de Kiki et Nianga Mbouala accusent celui de JDO d’avoir déjà introduit sur le sol congolais des mercenaires de la RDC pour leur prêter main forte.
De son côté JDO dément toute velléité putschiste et accuse Nianga Mbouala et Kiki de vouloir juste le neutraliser dans leur volonté de conserver le pouvoir dans la famille Sassou Nguesso.
Entre temps, la ville de Pointe-Noire est entrain d’être militarisée alors qu’on fait juste face à un virus invisible. Pourquoi autant de militaires déployés et fouille des véhicules ? Comme qui dirait cette chanson de la RDC « tala bango na bango ba komi ko bunda ! Eyi Mabé ! »