En novembre 2020, le groupe pétrolier français Total a renouvelé pour vingt ans son contrat de gestion du plus important terminal pétrolier qui centralise, au large de Pointe-Noire, l’ensemble de la production de la République du Congo avant exportation, a-t-on appris mardi auprès de ses responsables. Dans ce nouveau contrat, il est établi que la partie congolaise ne percevrait que 20%des dividendes contre 80% pour la partie française. Une arnaque que le Congo dénonce actuellement.
Le pétrole extrait au Congo ne sert qu’à enrichir la France qui en assure l’exploitation à travers la société Total, Elf à l’époque. Se camouflant dans la FrancAfrique, les français imposaient tout aux présidents africains au risque de les faire assassiner en cas de refus de se soumettre.
Les contrats miniers impliquant des sociétés françaises ou occidentales avec des pays africains francophones sont tous très inégaux et ne profitent qu’aux blancs. Des petits pétroliers restent pauvres contrairement à ceux du Golf qui profitent de leurs ressources minières.
Selon Jean-Marc Thystère Tchicaya, ministre congolais des Hydrocarbures de l’époque, le premier accord qui liait les deux parties devrait prendre fin le 18 novembre. Jusque-là, Total détenait 63% des parts dans la gestion du Terminal contre 37% pour le groupe italien Eni. Ce contrat est conclu alors que l’État congolais est à la recherche de nouvelles sources de revenus après la baisse de 50% de ses recettes budgétaires et la longue attente d’un financement du Fonds monétaire international.
Aujourd’hui, on apprend que le Congo n’a pas su renégocier à la hausse ce contrat en sa faveur et ne perçoit que 20 % des parts de son propre pétrole.
