Il n’est pas surprenant de voir les autorités Congolaises qui se vantent chaque jour être des grands bâtisseurs sauter dans le premier avion médicalisé pour la France à cause de la réalité dans les hôpitaux loin des discours démagogues. Les balivernes de versées par Arlette Soudan sur le tourisme médical au Congo est une insulte à l’intelligence et aux médecins. Le Congo petit pays pétrolier aux 5 millions habitants ne dispose que d’un seul appareil IRM avec un seul spécialiste pour l’utiliser et qui se trouve loin de deux grandes agglomérations du pays dans la brousse d’Oyo.
Un patient de Pointe-Noire à qui le médecin recommande passer au IRM doit faire les 900 km qui séparent sa ville d’Oyo à cet effet et comme la majorité des Congolais sont dans la précarité, cet examen est totalement à exclure à moins de disposer des fonds et se rabattre auprès des cliniques privées des sociétés pétrolières de la ville.
A Brazzaville, au CHU, les patients proches du pouvoir ont la possibilité de louer une ambulance du dit hôpital pour faire le voyage d’Oyo pour juste passer à l’IRM. C’est la réalité sanitaire au Congo.
Pour son retour au pays depuis la Suisse, Denis Sassou Nguesso a loué un avion pour un montant d’un milliard cfa et il vient de récidiver pour se rendre aux Émirats Arabes Unis. Un appareil IRM oscille entre 300 et 500.000 euros, le chois dépendant des besoins, mais il est incapable de doter les hôpitaux de ces appareils très nécessaires au travail du personnel médical.On comprend facilement que les priorités du pouvoir sont ailleurs et non dans le bonheur du peuple.
Il a fallu plus de 10 ans pour espérer voir enfin le premier hôpital des 12 ouvrir ses portes à Pointe-Noire. Sa mise en service était prévue pour septembre, mais comme toujours il y aura du retard.
Le CHU de Brazzaville, plus grand hôpital du pays est victime d’une mauvaise gestion depuis des années sans que des solutions idoines ne soient prises. Avec le Covid, cet hôpital a besoin d’oxygène dont les autorités sont incapables de fournir.
Le scanner et l’imagerie par résonance magnétique (IRM, IRM Paris, IRM 92)) sont des techniques d’imagerie médicale permettant d’obtenir des vues 2D ou 3D de l’intérieur du corps de façon non invasive.
L’IRM ou Imagerie par résonance magnétique est l’une des techniques d’imagerie médicale les plus récentes. Elle permet de visualiser avec une grande précision les organes et tissus mous, dans différents plans de l’espace. Il est ainsi possible de déterminer la position exacte de lésions autrement invisibles. Réalisé sous la direction d’un médecin radiologue, cet examen ne provoque aucune irradiation. Il ne fait appel en effet, qu’aux propriétés des champs magnétiques.
Pratique de l’IRM
Dans la mesure où l’IRM permet une analyse très fine de la structure des tissus, ses champs d’application sont larges. C’est ainsi que cet examen est particulièrement utilisé dans l’exploration des pathologies cérébrales, rachidiennes, osseuses, articulaires, digestives, gynécologiques, vasculaires et cardiaques.
Déroulement de l’IRM
L’appareil comporte un aimant de grande puissance, d’où le terme « magnétique ». La technique consiste à faire vibrer les noyaux d’hydrogène qui composent les tissus de l’organisme. Ces noyaux renferment en effet des protons qui vont agir comme autant de petits aimants. En vibrant, ils émettent des signaux qui vont être captés par une antenne puis être transformés en images. Dans la salle d’examen, le patient est allongé sur un lit. L’antenne est alors disposée sur la zone à examiner, puis le lit glisse doucement dans le tunnel de l’appareil. L’examen dure généralement de 15 à 20 minutes.