Dans son ensemble, l’économie congolaise n’est pas compétitive. La non-compétitivité de l’économie congolaise tient à la fois des aspects structurels (mauvaises conditions de l’offre de l’électricité et de l’eau, des voies de circulation des biens, des télécoms, du crédit aux entreprises…), administratifs (alourdissement des procédures et donc des coûts supportés par les entreprises, manque d’appui efficace de l’Etat aux entreprises, corruption…) et culturels (faible attention accordée à la vie des entreprises, suspicions de vol nourris par la société contre les entreprises et les entrepreneurs qui prospèrent…). Dans ces conditions, il n’est toujours pas aisé d’entreprendre au Congo.
L’attractivité du pays, selon le classement du «Doing Business» 2020 de la Banque mondiale, demeure faible. Le Congo occupe le 180ème rang sur 190 pays. Ce classement est resté le même qu’en 2019. L’amélioration de l’accès aux informations de crédit à travers la mise en place d’un cadre pour l’agrément et l’exploitation des bureaux de crédit à travers la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) est le point positif relevé en 2020.
De façon générale, ce classement ne s’est pas amélioré depuis la création du Doing Business par la Banque mondiale en 2003. (Soit dit en passant, le Programme Doing Business a été sipprimé en 2021, il sera remplacé par le Programme «B-Ready», pour «Business Ready» (Prêt pour les affaires), encore en expérimentation et qui sera lancé à partir de 2025).
L’indice de liberté économique de «The heritage Foundation» a affiché, en 2020, un score global de 41,8 points sur une échelle de mesure de 100 points, en amélioration de 2,1 points par rapport au score de 2019. Cette amélioration résulte des progrès enregistrés dans l’exécution des dépenses gouvernementales et dans les droits de propriété. Entre 2017 et 2020, les scores globaux sont restés en deçà du niveau atteint en 2014 (43,7 points).
(Tiré du «Cadre stratégique de développement», Document principal du PND-2022-2026).