Brazzaville et ses caniveaux qui servent de poubelles

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Le problème de l’insalubrité dans la capitale congolaise continue d’alimenter les conversations. Les autorités municipales avaient promis un changement significatif de la ville, durant les cents premiers jours du mandat de l’édile de Brazzaville. Des efforts sont sûrement faits, mais aucun impact n’est constaté sur le terrain.

Des ordures jonchent les rues quand les lieux où sont posés les bacs à ordure deviennent de véritables décharges à tel point que les bacs sont souvent couverts des tas d’immondices.

Toutes les artères de la capitale sont quasiment concernées par cette insalubrité. Les populations transforment impunément les caniveaux en dépotoirs de déchets.

Comme dans plusieurs arrondissements tel que Mfilou, qui subit les affres des ordures. Tous les caniveaux y ressemblent à des poubelles.

On y jette tout : des sachets, des boites de conserve, des cartons, des bouteilles etc. Tout cela associé aux eaux usées qui stagnent. Les odeurs qui émanent de ces endroits ne laissent pas indifférents les piétons qui ne cessent de se plaindre.

L’incivisme des populations,  le manque d’entretien régulier de ces infrastructures, l’absence de sensibilisation et d’amendes sont les principales causes.

En effet, entre les artères de la capitale congolaise, ce sont plusieurs centaines de kilomètres de canalisations qui souffrent d’abandon, livrées ainsi à l’incivisme des populations qui ne mesurent pas toujours les conséquences de leur comportement, sur ces ouvrages publics et sur leur propre milieu de vie.

Pollution organique, avec des risques certains sur la santé humaine et au-delà ; le problème d’inondation lors des fortes pluies, voici autant de conséquences susceptibles de découler de cette situation.

Le problème de l’insalubrité à Brazzaville, comme plusieurs autres problèmes, se renouvelle chaque année. Des campagnes de sensibilisation sur la question sont régulièrement diffusées à la télévision. Cependant, l’impression est que le phénomène résiste.