Au Congo, le clan au pouvoir cotise pour payer les salaires des fonctionnaires




Au bord de la faillite, le Congo est incapable depuis des mois à payer ses fonctionnaires au vu de l’insuffisance des recettes financières. Pour palier à cette anomalie susceptible d’engendrer la gronde , Denis Sassou Nguesso oblige son clan a sortir de la cachette, l’argent volé chaque mois. Le clan au pouvoir complète près de 18 milliards aux 50 dont a besoin l’État pour rétribuer ses fonctionnaires.




C’est le sacrifice que chacun se doit de faire pour sauver leur pouvoir. Un peuple affamé n’a point d’oreilles et il est mieux de ne pas en arriver là. Ayant conduit le pays à la faillite, le noyau de l’Alima contraint leurs assujettis d’autres contrées à mettre les mains dans la poche pour la survie commune. Des cachettes, sortent chaque mois près de 18 milliards cfa qu’ils complètent à ce que l’État recueille en impôts, le pétrole étant déjà gagé.

Le Congo Bazar, c’est le nom qui correspond le mieux à la situation actuelle de ce petit Etat pétrolier d’Afrique Centrale à peine peuplé de 4 millions d’habitants dont 90 % vivent sous le seuil de la pauvreté. Cet État est obligé de faire recours à la quête de ses voleurs pour payer les salaires des fonctionnaires. Une réalité connue même par les forces armées qui n’ont rien de républicain.




Depuis son retour au pouvoir en 1997, Denis Sassou Nguesso n’ont accumulé que dégâts sur dégâts, incompétence sur incompétence et surtout pillage sur pillage. Moins de 10 ans après avoir bénéficié et célébré le statut de PPTE, le pays est encore à genoux devant le FMI pour une aide financière. C’est l’histoire de l’élève idiot qui redouble chaque classe malgré les faveurs de ses professeurs.




Malgré cette réalité, il y a encore une majorité des assujettis qui vantent les mérites de ce pouvoir, lequel selon eux, rameront le Congo vers l’émergence. Le fanatisme aveugle et la volonté d’enrichissement illicite via la politique ont rendu certains Congolais bêtes. Des voleurs qui ont assez des sous, mais qui veulent encore s’endetter auprès du FMI.