Dans un article publié sur ce média en ligne le 17 juillet 2020 et intitulé : « JDO s’offre le logiciel d’espionnage PEGASUS à 5 millions Euros contres les opposants », on alertait déjà sur la présence de ce logiciel au Congo. Aujourd’hui avec les révélations de plusieurs médias occidentaux, cette affaire a pris de l’ampleur. D’autres gouvernements africains se sont servi de ce logiciel pour espionner leurs opposants, le président français Emmanuel Macron en a été aussi victime.
Des militants des droits humains, des journalistes et des opposants du monde entier ont été espionnés via un logiciel mis au point par une société israélienne, selon une enquête publiée dimanche dans plusieurs médias.
Le logiciel espion Pegasus de la société NSO Group, s’il est introduit dans un smartphone, permet d’en récupérer les messages, les photos, les contacts, et même d’écouter les appels de son propriétaire. L’entreprise, fondée en 2011 et qui a régulièrement été accusée de faire le jeu de régimes autoritaires, a toujours assuré que son logiciel servait uniquement à obtenir des renseignements contre des réseaux criminels ou terroristes.
Mais les organisations Forbidden Stories et Amnesty International ont eu accès à une liste, établie en 2016, de 50 000 numéros de téléphone que les clients de NSO avaient sélectionnés en vue d’une surveillance potentielle. Elle inclut les numéros d’au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains, ou encore 65 chefs d’entreprise… selon une analyse menée par 17 rédactions.
Le logiciel espion Pegasus de la société NSO Group, s’il est introduit dans un smartphone, permet d’en récupérer les messages, les photos, les contacts, et même d’écouter les appels de son propriétaire. L’entreprise, fondée en 2011 et qui a régulièrement été accusée de faire le jeu de régimes autoritaires, a toujours assuré que son logiciel servait uniquement à obtenir des renseignements contre des réseaux criminels ou terroristes.
Mais les organisations Forbidden Stories et Amnesty International ont eu accès à une liste, établie en 2016, de 50 000 numéros de téléphone que les clients de NSO avaient sélectionnés en vue d’une surveillance potentielle. Elle inclut les numéros d’au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains, ou encore 65 chefs d’entreprise… selon une analyse menée par 17 rédactions.
La carte d’identité de NSO
NSO, la cyber start-up israélienne. Qui sont ses fondateurs de NSO, la cyber start-up israélienne ? Et que fait au juste la mystérieuse société. NSO, ce sont les initiales des prénoms des fondateurs de cette société implantée à Herzliya au nord de Tel Aviv, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Niv Carmi, Shalev Hulio, et Omri Lavie des anciens de la célèbre unité 8200 de l’armée israélienne spécialisée dans la cyberguerre. En tout, quelque 200 employés, pour la plupart également issus des services de renseignement électronique. Leur produit le plus connu s’appelle Pegasus. Il s’agit d’un logiciel malveillant qui est introduit dans un téléphone portable et qui pirate toutes les données qui s’y trouvent. Notamment les messageries, les documents et photos et autres données personnelles.
Qui plus est, ce cheval de Troie permet d’activer à distance et sans être détecté le micro et les caméras du téléphone pour espionner ce qui se passe dans l’environnement immédiat. Pegasus est vendu, selon des sources bien informées, à 25 000 dollars par téléphone piraté. Plusieurs victimes ont attaqué la société israélienne en justice. C’est le cas également de Facebook et de WhatsApp qui affirment qu’une faille dans leur système de messagerie a été exploitée. La réaction de NSO est toujours la même : nos logiciels, affirme la société, sont exclusivement fournis à des agences gouvernementales pour lutter contre le terrorisme et des actions criminelles.