Il est avéré, selon nos sources, que la demande de re-restructuration de la dette formulée par le Congo auprès de la Chine se heurte encore à une réticence (peut-être un refus diplomatique ?) de la part de Pékin. Cela est illustré par la récente mission du ministre du budget, des finances et du portefeuille public, Christian Yoka, ainsi que de Jean-Jacques Bouya, ministre d’État de l’Aménagement du territoire, de l’équipement territorial et des travaux publics.
Cela soulève tout de même trois interrogations.Le Congo respecte-t-il ses engagements contractuels initiaux en ce qui concerne le service de la dette stipulé dans la première restructuration qui avait permis de signer l’accord de facilité elargi de crédit avec le Fmi?Ne serait-il pas aussi possible que cela soit attribuable à une diplomatie économique maladroitement orientée vers le Japon, alors même que le Congo et la Chine ont élevé leur coopération au rang de partenariat stratégique et global, et que Denis Sassou N’Guesso partage la co-présidence du Focac( Forum de coopération sino-africaine) avec son homologue chinois Xi Jinping?
Nous avons déjà abordé cette problématique dans l’un de nos podcasts. N’y a t-il plus de stratège au Pct au pouvoir?N’est-ce pas enfin le train de vie extravagant des membres de l’exécutif, avec des voyages en première classe voire en jet privé pour certains, des mariages célébrés à l’étranger, des détournements impunis, le manque d’audace dans la mise en oeuvre des reformes…, qui renvoient une image défavorable auprès des partenaires bilatéraux et multilatéraux ?
Autant de questions, rien que des questions auxquelles je suis dans l’incapacité totale d’ y répondre. En réalité, les réponses se trouvent dans les interrogations elles-mêmes
.A. Ndongo, journaliste économique et financier, Brazzaville, Congo