A Dolisie, certains cherchent l’eau « comme au désert » alors qu’on parle d’un patriarche

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« Ici, pour avoir l’eau, il faut chercher. Nous sommes comme au désert ! », lance Louise, une mère de famille exaspérée par les coupures d’eau longues et récurrentes à Dolisie, la ville préfecture du Niari (sud), alors que son pays, le Congo-Brazzaville, a un important réseau hydrographique.

« C’est depuis quasiment 5 ans que l’eau ne coule plus dans nos robinets », explique Louise, lavant un immense tas de linge posé devant un daleau appelé « Mouyololo » dans le quartier Dimebeko.

C’est malencontreusement une situation récurrente à Dolisie, la troisième ville du pays. Depuis lors, les populations des quartiers Mangandzi, Tahiti, Hammar…ont toujours été confrontées au manque d’eau.

Une situation qui n’attire toujours pas l’attention des pouvoirs publics qui continuent à jouer à l’expectative.

À Dolisie l’accès à l’eau potable est un casse-tête. Les habitants de la capitale de l’or vert parcourent parfois des kilomètres pour trouver un point-fontaine, l’un des trop rares robinets d’eau potable, et remplir leurs bidons. Les pénuries sont fréquentes et certains particuliers n’hésitent pas à mettre en œuvre leur propre forage.

Le précieux liquide n’est pas nécessairement “fini” au Congo-Brazzaville mais sa gestion actuelle est confrontée à des défis importants qui nécessitent des interventions urgentes et coordonnées.

En adoptant des stratégies intégrées et durables, et en mettant en place des politiques efficaces, le Congo-Brazzaville peut non seulement surmonter les défis présents, mais aussi assurer une gestion durable et équitable de ses ressources en eau pour les générations futures.