Dans tous les pays sérieux du monde, les plus riches sont des entrepreneurs ou des héritiers sauf au Congo où ils sont presque tous fonctionnaires de l’État. On ne s’est jamais posé la question de savoir pourquoi les cadres de Total, Eni ou Pérenco ne sont-ils pas multimilliardaires comme ceux de l’État congolais ? Dans ces sociétés privées, il est impossible de s’adonner aux détournements contrairement dans l’administration publique.
Au Congo, il n’est plus surprenant qu’un voleur connu de tous soit adulé dans son quartier et que lui-même se vante de sa richesse et nargue même les personnes intègres. La culture du vol des deniers publics a été officialisée et le rêve de tout congolais dès sa nomination est celui de s’enrichir le plus vite au détriment des caisses de l’État.
Des simples sous officiers de l’armée et de la police mènent un train de vie accéléré au point d’inscrire leurs enfants dans des universités privées à l’étranger.
Des fonctionnaires dont le salaire ne dépasse pas 500.000 frs ont des biens immobiliers valant des millions et vivent dans l’opulence absolue. La diversification de l’économie tant souhaitée par le pouvoir échoue à cause du manque réel des hommes d’affaires.
Tous ceux qui tentent de se lancer dans l’entreprenariat sont des voleurs ne possédant aucune notion des affaires, d’où l’échec. Les cas Willy Etoka, Paul Obambi et autres sont là.
