Fecofoot : Mayolas, JDO et Mère Antou se partageaient les trois millions de dollars versés par la FIFA

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La fédération congolaise de football en signe Fecofoot en empêtrée dans une crise qui a poussé la FIFA à intervenir. Le ministère des sports en violation des lois se croit responsable de la Fécofoot et la résistance du président Mayolas a conduit à sa suspension et l’installation d’un bureau provisoire.On apprend que le véritable problème qui oppose le ministre des sports à la Fécofoot est la gestion des 3 millions de dollars annuels que la FIFA verse à la fédération.

Pour sécuriser son fauteuil et résister aux soubresauts du ministre beau-fils Hugues Ngouolondélé, Guy Mayolas verse la dîme auprès de la première dame Antoinette Sassou-Nguesso et Jean Dominique Okemba. Une action qui a mis en colère le ministre des sports qui aimerait bien aussi être impliqué dans la gestion des 3 millions annuels de la FIFA.

C’est la véritable raison de la guerre entre Hugues Ngouolondélé et Guy Mayolas qui considère que le beau-fils de Sassou profite déjà assez des avantages du pouvoir pour venir encore mettre ses mains dans les caisses de la Fécofoot.

Rappel : Hugues Ngouelondele à la base de la menace de la suspension du Congo par la FIFA

Il faut le dire, le football congolais est au bord du gouffre, et les récentes actions du ministre des Sports, Hugues Ngouelondélé, pourraient bien précipiter une suspension de la République du Congo par la FIFA. Le point de départ de cette crise remonte au 2 septembre 2022, lors de l’Assemblée générale extraordinaire de la Fédération Congolaise de Football (FECOFOOT), qui a vu l’élection de Jean Guy Blaise Mayolas à la tête de l’organisation.

Malgré une tentative musclée d’empêcher la tenue de cette assemblée, à travers l’envoi de troupes de la gendarmerie, celle-ci s’est bel et bien déroulée. En réaction, le ministre des Sports a pris des mesures drastiques, notamment la confiscation des subventions destinées à l’équipe nationale, plongeant le football congolais dans une situation financière précaire. Une première pétition visant à arrêter le championnat n’a pas abouti, mais la tension n’a cessé de monter. Plus récemment, une nouvelle pétition, qui aurait impliqué des moyens financiers considérables, a de nouveau fragilisé le cadre administratif du football national. Hugues Ngouelondélé, prétendant détenir la majorité, a décidé de convoquer sa propre assemblée générale extraordinaire, mettant en place un comité de normalisation.

Cependant, face à la perspective d’un échec imminent de ses manœuvres politiques, le ministre, craignant l’arrivée d’une délégation conjointe FIFA-CAF pour résoudre le litige, a choisi de porter l’affaire devant les tribunaux. Des sources proches du dossier confirment que c’est bien le ministre qui tire les ficelles de cette procédure judiciaire, une initiative qui pourrait cette fois-ci avoir des conséquences dramatiques pour le football congolais. En effet, si les tribunaux sont impliqués dans le processus électoral de la FECOFOOT, la FIFA, fermement opposée à toute ingérence politique dans les affaires sportives, pourrait prononcer la suspension du Congo de toutes ses compétitions footballistiques. Le sort du football congolais reste donc en suspens, et l’évolution de cette crise sera scrutée de près, tant par les instances internationales que par les passionnés du ballon rond.

Au regard de cette situation, ce sont les footballeuses évoluant sur le sol congolais qui en pâtissent. Les joueuses sont bloquées, suite à cette situation au sein du football congolais.