En dehors d’exceller dans les faux diagnostics qui causent des dégâts dans la vie des patients, les médecins Congolais sont des commères professionnels. Ils ont jeté dans la poubelle la déontologie et passent leurs temps à divulguer les dossiers cliniques de leurs patients.
Si les hommes politiques du Congo préfèrent se faire soigner hors du pays, c’est sans doute à cause du manque de discrétion des médecins. Au CHU par exemple, la plupart d’entre eux qui gèrent des cabinets médicaux privés ne se retiennent pas de citer en exemple leurs patients et leurs maladies à d’autres.«Tu connais X, il a la même maladie que toi et il respecte scrupuleusement son traitement» a lâché un docteur à son patient. Ce dernier lui a reproché son indiscrétion sur un sujet aussi sensible.
Le corps médical congolais est la première cause du taux élevé de mortalité au Congo. Des patients sont victimes de leurs diagnostics erronés et du traitement qui va avec. La prise des médicaments inadéquats à une maladie est un véritable danger auquel est exposé un patient.
Un médecin en conflit avec un haut cadre du pays n’a pas hésité à répandre la nouvelle sur sa maladie. Il était le patient de son collègue qui lui a livré son dossier clinique. C’est ainsi que fonctionnent les médecins du Congo.
Ayant pour principale mission de sauver des vies humaines, les médecins font carrément le contraire en mettant l’argent au dessus de leurs principes et valeurs. Sans argent, peu de médecins sont tentés de soigner un malade, même aux urgences.
Les maladies de plusieurs patients congolais sont dans la rue à cause du songui songui des médecins.
