1000 entreprises pour 5000 emplois, le rêve fou de l’incompétent Paul Obambi

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Le président de la chambre de commerce de Brazzaville entend créer 5000 emplois via 1000 entreprises nouvellement créées ou déjà existantes, à raison de 5 emplois par entreprise? Possible mais…

Le projet présenté hier à la presse et devant un échantillon de jeunes porteurs de projets, devrait s’étaler sur une période de 5 ans.  » Il s’agit d’un projet pragmatique pour amener des jeunes congolais à entreprendre », explique le puissant homme d’affaires multicartes. De nombreuses formations et coachings menés par des experts seront proposés à des jeunes retenus pour leur inoculer le virus de l’entreprenariat. « Seuls seront financés ceux qui ont des projets bancables mieux structurés par notre expertise, car il ne s’agit pas d’une distribution de billets de banque », prévient, sans sourciller, le pdg du groupe Sapro. Qui nous a partagé son amère expérience de soutien à de nombreux entrepreneurs congolais auprès des banques, aujourd’hui à la peine pour recouvrer leur crédit.

En rapport avec le projet « Génération Paul Obambi », les secteurs porteurs tels le numérique, mines, la mise avant du local content dans la sous traitance pétrolière, minière, devraient être mis avant tout autant que la possibilité d’obtention des crédits de vente de boissons Brasco ou Bralico pour accompagner des jeunes vendeurs de boissons, ou de transport de carburant Snpc… »Bref, les 1000 entrepreneurs seront injectés dans tous les secteurs pourvoyeurs d’emplois », renchérit-il.

Obambi, qui entend mettre à contribution sa carte de visite pour accompagner des jeunes entrepreneurs formés par ses équipes, jure la main sur le cœur que son initiative ne relève pas du marketing politique visant à sauver les meubles de « ses » amis politiques du gouvernement, manifestement en panne d’idées pour offrir des emplois pérennes promis aux jeunes congolais

« Nous repartirons au Figa pour solliciter l’accompagnement de ces jeunes entrepreneurs ». Aïe! Sauf que le Figa, selon nos informations, est financièrement exsangue et inopérant depuis des mois. Peut-être, se relèvera t-il grâce à Obambi. Au delà de ce projet mirobolant sur le papier, comme il en existe d’ailleurs d’autres au Congo, place à présent à sa concrétisation. Obambi connaît bien le dicton populaire: « si tu veux juger un maçon, mets le au pied du mûr « 

À dire vrai, des jeunes entrepreneurs sérieux éprouvent plus des besoins de financement pour exercer dans un environnement favorable, exonéré des tracasseries fiscales et autres taxes para fiscales aux premières heures d’ouverture de leur TPE ou TPI.

A.Ndongo, journaliste économique et financier