Selon nos confrères du Parisien , l’élu a été arrêté à la sortie d’un avion en provenance de Brazzaville (République du Congo) avec, dans ses bagages, environ 30 000 euros en grosses coupures et 10 000 dollars.
Il nie les faits
Selon son avocat interrogé par France Bleu Roussillon , cette somme d’argent servait à l’élu, par ailleurs PDG d’un groupe hôtelier congolais, à gérer « nombre de matériels de ses hôtels » qui « étaient obsolètes, en panne ou à jeter ». « Un exemple : tous les petits véhicules qui servent à transporter les clients de l’hôtel à l’aéroport ont des pièces à changer, ce sont des véhicules Mercedes et il n’y a pas de concessionnaire Mercedes au Congo. Il a donc fait retirer officiellement – nous avons les justificatifs – 53 000 euros. N’importe quel expatrié vous dira que pour faire un virement du Congo à France, il faut compter deux à trois mois », explique-t-il encore à nos confrères. Selon l’avocat, Alain Ferrand nie tous les faits qui lui sont reprochés.
Un autre homme mis en examen
Le parquet de Marseille indique qu’une autre personne a été mise en examen dans ce dossier. Il s’agit de Michel Astaing, le PDG du groupe K invest, maison mère de la société SAS Nardika. Il est mis en examen pour « corruption d’élu public », « recel de favoritisme » et « recel de prise illégale d’intérêt », et a été placé sous contrôle judiciaire. Deux autres personnes ont été laissées libres à l’issue d’une garde à vue.
Le maire du Barcarès a déjà connu plusieurs démêlés avec la Justice. Condamné en 1999 pour abus de bien sociaux et recel, il avait également été placé sous contrôle judiciaire par le parquet de Marseille en 2021 pour « extorsion en bande organisée, concussion et complicité de destruction de preuves » pour des faits situés entre 2015 et 2020.