En 2024, le Congo perd toujours chaque mois 20 milliards pour payer les salaires des fonctionnaires fictifs

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1999

Malgré les menaces du FMI et les tentations de l’ancien ministre des finances Rigobert Andely d’éradiquer ce phénomène entretenu par les caciques du pouvoir, 20 milliards cfa sortent toujours du Trésor Public chaque mois pour le paiement des salaires des fonctionnaires fictifs. En réalité tout cet argent finit dans les poches des proches du pouvoir à qui on a autorisé cette forme des détournements des deniers publics.

Tous les analystes de la vie politique congolaise se fondent dans les rires quand ils entendent Denis Sassou Nguesso parler de la lutte contre les anti valeurs et surtout du développement. Ils savent qu’il est en réalité le parrain de cette mafia qui a pris en otage les finances du pays.

Jean Jacques Bouya par exemple, gère à lui seul plus de 3000 fonctionnaires fictifs, Edgar Nguesso a réduit de 6000 à 2000 les siens. La plupart des généraux des forces de défense ont chacun leur quota des militaires fictifs. Plus grave encore, même les petits-fils et neveux du chef de l’État sont mouillés aussi dans cette mafia des fictifs.

Avec une masse salariale estimées officiellement à 60 milliards par mois, le Congo ne peut entreprendre des grands investissements publics actuellement après avoir dilapidé les fonds des booms pétroliers. A cette somme, il faudrait ajouter les 20 milliards qui échappent à tout contrôle et qui sortent du Trésor Public chaque mois.

Le gouvernement peine à entreprendre des grandes reformes comme recommandées par le FMI devant laquelle, le pays s’est vu contraint de faire recours pour ne pas se retrouver en cessation de paiement. Différentes missions de cet organisme financier mondial ont conclu que le Congo perdait assez d’argent dans sa masse salariale.

Cette chaîne de corruption qui vise à satisfaire tous les proches du pouvoir empêchent malheureusement l’assainissement des finances publiques et de faction le manque des financement des projets d’intérêt général.