Israël négocierait avec le Congo pour accueillir des Palestiniens de la bande de Gaza

0
1329

L’avenir de la population palestinienne après le conflit est un sujet brûlant entre Israël et ses alliés. Mardi, Washington a condamné les propos de deux ministres d’extrême droite qui ont prôné une réinstallation hors de Gaza.

Des responsables israéliens affirment avoir eu des pourparlers secrets avec le Congo et plusieurs autres pays pour, éventuellement, accueillir des Palestiniens de Gaza, indique le média en hébreu Zman Yisrael ce mardi. «Le Congo sera disposé à accueillir des migrants et nous sommes en pourparlers avec d’autres», a déclaré une source bien informée au sein du cabinet de sécurité d’Israël, des propos recueillis par le média israélien partenaire du quotidien en ligne Times of Israel.

La question de l’avenir de la population palestinienne après le conflit est un sujet brûlant entre Israël et ses alliés. Mardi, Washington a condamné les propos de deux ministres d’extrême droite Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, qui ont prôné l’idée d’une réinstallation des Palestiniens hors de Gaza. «Cette rhétorique est incendiaire et irresponsable», a déclaré le porte-parole du département d’État, Matthew Miller, qui a rappelé la position américaine «claire, cohérente et sans équivoque», selon laquelle «Gaza est une terre palestinienne et restera une terre palestinienne, sans le contrôle du Hamas et sans terrorisme».

Fin novembre, la ministre du Renseignement Gila Gamliel, affirmant que l’éducation à la haine resterait à Gaza et que la menace de nouvelles attaques contre Israël demeurerait, avait affirmé que l’idée d’une «émigration humanitaire» de la population de Gaza était une «option». « Au lieu de consacrer de l’argent à la reconstruction de Gaza ou à l’UNRWA en faillite, la communauté internationale peut contribuer aux coûts de réinstallation, aidant ainsi la population de Gaza à construire une nouvelle vie dans son nouveau pays d’accueil», avait déclaré la ministre, membre du Likoud, le parti de Benjamin Netanyahou, au Jerusalem Post.