Arrêtée en recettes à la somme de 2 333 008 000 000 FCFA et en dépenses à 1 997 390 000 000 FCFA, la loi de finances rectificative de l’année 2023 a été adoptée le 6 décembre à Brazzaville par les députés, assortie de deux recommandations.
L’Assemblée nationale a, en effet, recommandé au gouvernement de limiter la mobilisation des titres publics au niveau du montant autorisé dans la loi de finances, ainsi que de présenter au Parlement, en vue de son appropriation, le programme économique et financier soutenu par la Facilité élargie du crédit, conclu avec le Fonds monétaire international (FMI).
Le budget de l’Etat rectificatif, exercice 2023, dégage un excédent budgétaire prévisionnel de 335 618 000 000 FCFA destinés à financer une partie du déficit de trésorerie de 563 000 000 000 FCFA. Le solde du déficit de trésorerie qui est de 227 383 000 000 FCFA sera financé par des apports extérieurs et intérieurs à rechercher.
La chambre basse du Parlement a, par ailleurs, approuvé la loi de règlement du budget de l’Etat, exercice 2023 réajusté et arrêté à la somme de 2 825 milliards 58, 4 millions FCFA en recettes ; 2 050 milliards 750 millions FCFA en dépenses. Il dégage un excédent budgétaire prévisionnel de 774 milliards 308 millions FCFA. Les ressources et charges de trésorerie et de financement, évaluées respectivement à 250 milliards FCFA et 1 431 milliards 893 millions FCFA, dégageaient pour leur part un solde prévisionnel déficitaire de 1 181 milliards 893 millions FCFA, a précisé la Commission économie, finances et contrôle de l’exécution du budget de l’Assemblée nationale.
« Le gap prévisionnel à financer résultant de l’ensemble des opérations de la loi de finances pour l’année 2022 avait été arrêté à la somme de 407 milliards 585 millions FCFA », a-t-elle conclu.
Notons que la plénière a été présidée par le président de la chambre basse du Parlement, Isidore Mvouba, et les projets de loi défendus par le ministre chargé du Budget, Ludovic Ngatsé.