L’Association pour le respect des droits des populations autochtones, du développement durable et des droits de l’homme (ARPA2DH) a dans un rapport dénoncé des activités minières qu’elle qualifie de « dangereuses » dans la réserve de biosphère de Dimonika, dans le département du Kouilou.
L’ONG souligne les préoccupations liées à l’impact sur l’environnement, la santé des populations locales et les violations potentielles des lois et règlements en vigueur.
Selon l’ONG, plusieurs entreprises minières opérant dans la réserve de biosphère de Dimonika, dans la région du Kouilou, exploitent des ressources minérales sans prendre suffisamment de précautions pour minimiser les effets néfastes sur l’environnement et la santé des populations locales.
Elle affirme que ces activités minières ont le potentiel de causer des dégâts environnementaux à long terme, notamment la pollution de l’eau, la déforestation, et la perturbation de la faune.
« Ce que l’on a constaté, c’est que les entreprises qui exploitent de l’or ne respectent pas les normes environnementales et sociales. Aujourd’hui, les populations sont victimes des érosions. Avant, elles pouvaient aller faire la pêche mais ce n’est plus le cas aujourd’hui parce que l’eau a été polluée par le mercure blanc », a indiqué Cherotti Blanchard Mavoungou, président de l’ARPA2DH.
L’ONG a également exprimé des inquiétudes concernant les droits des communautés autochtones vivant dans ces régions minières. Elle craint que l’accès à leurs terres et à leurs ressources ne soit compromis, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur leur mode de vie et leur subsistance.