Dans le plus grand centre hospitalier de Brazzaville et du Congo, les suspicions de l’anarchie sont loin de disparaître malgré l’arrivée d’une nouvelle direction. Des syndicalistes reprochent à la hiérarchie, la mauvaise gestion, l’amateurisme et surtout son incapacité à mettre dehors tous les faux médecins sans oublier l’éradication définitive des fictifs qui pèsent énormément sur la masse salariale.
Pour les syndicalistes, on a l’impression que les fictifs qui font saigner les caisses du CHU-B semblent arranger tout le monde, tant au gouvernement comme à la direction de ce centre hospitalier. Malgré des dénonciations, le phénomène des employés fictifs avec des salaires conséquents est encore d’actualité.
La direction du CHU est aussi accusé de fermer les yeux sur la présence des faux médecins qui mettent en péril la vie des malades. Pourtant la liste des personnes n’ayant jamais décroché un diplôme en médecine est connue de tous, mais personne ne lève son petit doigt pour en finir.
Dans le viseur des syndicalistes figure en bonne place des étudiants congolais ne provenance d’Ukraine, d’autres pays de l’Est ainsi que du Maghreb qui n’ont jamais terminé leur formation, mais ont falsifié des diplômes sur base des quels ils travaillent comme médecins au CHU.
En dehors d’eux, il y a aussi ceux qui ont été recrutés sur place à Brazzaville sur base des faux diplômes délivrés par des instituts de formation en santé du Congo. Des vrais assassins qui opèrent au CHU.