États-Unis: deuxième débat républicain pour la présidentielle 2024, marqué par l’absence de Trump

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Ce mercredi 27 septembre sur la chaine Fox News aura lieu le deuxième débat télévisé de la campagne pour les primaires républicaine aux États-Unis. Sur scène, sept candidats et toujours un grand absent, le favori, Donald Trump.

L’ancien président a choisi de snober ce second débat télévisé, une étape importante de la longue route vers la Maison Blanche, en raison selon lui de sa très large avance dans les enquêtes d’opinion républicaines, plus de 40 points. Le septuagénaire sera – à la place – dans le Michigan, à la même heure que le débat, pour courtiser l’électorat ouvrier auquel son rival démocrate, le président Joe Biden, a tendu la main, mardi 26 septembre.

Ce soir, les candidats auront toujours le même défi : comment exister face à l’ancien président, qui aspire toute l’attention politico-médiatique avec ses déclarations provocatrices et ses démêlés judiciaires ? Ils sont donc sept petits candidats en face de Donald Trump, rappelle notre correspondant à Miami, David Thomson.

L’ancien président des États-Unis parait intouchable puisqu’aucun n’ose vraiment le critiquer, à une exception, Chris Christie, son ancien conseiller devenu son principal opposant à droite. Mais l’ancien gouverneur du New Jersey ne dépasse pas les 8% dans les sondages.

Derrière lui, trois candidats sous la barre des 5% : Tim Scott, sénateur afro-américain de Caroline du Sud, Doug Burgum, gouverneur du Dakota du Nord, peu connu en dehors de son État et l’ancien vice-président Mike Pence détesté par les supporter de Trump qui l’accusent de trahison.

Les positions radicales de Vivek Ramswamy et une campagne à la traîne pour Ron DeSantis

Ce mercredi soir, les regards se tourneront vers la révélation de cette campagne : le vibrionnant trentenaire Vivek Ramswamy qui qualifie le changement climatique de canular et veut couper toute aide militaire à l’Ukraine. Des positions radicales qui lui avaient valu, au premier débat fin août, un accrochage avec la seule femme candidate, l’ancienne ambassadrice des États-Unis à l’ONU sous Trump, Nikky Halley. Cette dernière est très expérimentée, mais trop trumpiste pour les uns, pas assez pour les autres.

Quant au premier de ces petits candidats, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, il est à la traine de quarante points derrière Trump et sa campagne ultra-conservatrice ne cesse de décliner.   

(Et avec AFP)