Pourquoi Sassou-Nguesso invite désormais les Ngunza chez lui pour des prières?

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Depuis que Roga Roga a cartonné avec son titre Bokoko, on assiste un peu partout à un retour aux sources bien que les Béembé y sont toujours restés avec leur musique « Muntuta ». Afara Tsena et bon nombre d’artistes mettent en valeur la culture de la Cuvette et les Congolais dans leur ensemble en sont fiers. L’une des conséquences positives de ce retour à la tradition est de constater que désormais le chef de l’État accorde une grande importance à la religion Ngunza dont les leaders sont invités à la présidence pour des prières.

Avant que les occidentaux ne viennent en Afrique à la recherche de quoi piller, les Africains vivaient tant bien que mal avec leurs croyances. Les empires Kongo, Mandingues et le règne des Pharaons en sont des exemples édifiants.

Mais pour mieux piller l’Afrique, les colons se sont servi de la Bible et depuis on a assisté à la dérive des africains. Ils se sont reniés au profit de la culture et des croyances occidentales précipitant ainsi leur chute. Comme toute chose à une fin, le règne occidental touche à sa fin et l’Afrique se réveille enfin par la mise en valeur de ses traditions.

Les mêmes colons qui ont ramené la Bible dans laquelle, l’homosexualité est un gros péché selon Dieu changent de ton et veulent imposer cette pratique diabolique à l’Afrique. L’Africain a tout de suite compris la manipulation et le mensonge dans lequel, il a été confiné durant des siècles. En réalité, l’homme n’est qu’un pilleur disposé à tout pour arriver à ses fins.

Les religions jadis réprimés par le colon reviennent en force et nombreux sont des africains qui rentrent au bercail spirituel. C’est le cas de Denis Sassou Nguesso qui a maintenant un penchant pour le Ngunza. Cette religion qui a vu le jour dans le Royaume Kongo et qui honore les ancêtres.

Des Ngunza visitent constamment le palais présidentiel à l’invitation de Denis Sassou Nguesso pour des prières. Seulement on se pose la question sur la compatibilité du Ngunza avec la Franc-maçonnerie dont est membre le chef de l’État.