Brazzaville et Pointe-Noire sont des otages alimentaires des Ouest Africains

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La fête de la Tabaski du mercredi 27 Juin dernier a prouvé à quel point les citoyens des deux grandes villes du Congo sont otages alimentaires des commerçants d’Afrique de L’Ouest. Tous les petits commerces où se ravitaillent quotidiennement les citoyens étaient fermés. Les Ouest Africains contrôlent le commerce au Congo alors que les autochtones préfèrent investir dans l’oisiveté et dépravation ( Caves, Vip, Hôtels, Bars etc)

Et cela dure depuis des années sans que les autorités ne prennent des mesures significatives pour y palier. Chaque vendredi le même spectacle se reproduit dans les deux principales villes avec la journée de prière des musulmans.

La communauté Ouest africaine a été rejoint par la Libanaise, indienne dans le contrôle total de l’import au Congo. En dehors des marchés domaniaux encore dans les mains des congolais, les petits commerces qui vendent le plus gros de l’alimentation appartiennent par ces communautés.

Les Congolais qui jadis mangeaient bio et local ont changé radicalement leurs habitudes alimentaires avec les surgelés et autres aliments importés. « Manger Bio coûte cher dans ce pays contrairement aux aliments importés » se justifient plusieurs congolais.

En réalité, c’est le complexe alimentaire qui s’est installé dans la société. Des Congolais croient que manger localement fait d’eux des personnes de second rang, alors il faut accorder de la priorité aux aliments importés. C’est pourquoi on assiste à une augmentation du nombre des cas d’hypertension, d’AVC et de cancer dont la cause directe est la mauvaise alimentation.

Le gouvernement n’a-t-il pas avoué dépenser plus de 700 milliards dans l’importation des aliments alors que le pays regorges des vastes étendues des terres agraires. Faute d’une politique agricole sérieuse, le pays peine à faire manger ses propres citoyens pourtant le fameux slogan de l’autosuffisance alimentaire des années 80 de Denis Sassou Nguesso est encore dans la mémoire des congolais.

Ceux qui sont devenus milliardaires grâce au pillage des caisses de l’État ne prennent jamais le risque d’investir dans l’agroalimentaire et se contentent de la facilité de l’oisiveté. Ils ont créée ainsi une chaîne de la facilité suivie par le reste des citoyens qui ne s’adonnent qu’aux mêmes activités commerciales.

Des agriculteurs dans l’arrière pays sont victimes de toutes les tracasseries des forces de l’ordre dans l’écoulement de leurs produits vers les grandes villes. Tout est fait pour décourager les commerçants agricoles locaux au profit des étrangers.

Même le pain livré à l’armée congolaise sort des boulangeries appartenant aux mauritaniens. Ce n’est que logique les congolais soient encore en 2023 otages alimentaires des WARA.