Cemac – France : l’avenir du Franc CFA en discussion à Paris 

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La réunion ministérielle de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et de la France tenue ce mardi 25 avril, à Paris en France a planché sur le Franc CFA, une monnaie de plus en plus critiquée par une partie de l’opinion en Afrique. 

A l’invitation de Jean-Baptiste Ondaye, ministre congolais de l’Économie et des finances et de son homologue français, Bruno Le Maire, en charge de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle, les ministres de l’Economie et des finances, les présidents des institutions et les gouverneurs des banques centrales de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et de la France se sont réunis ce mardi 25 avril à Paris, en France. 

Les participants ont échangé sur les liens économiques, financiers et monétaires entre les Etats membres de la Cemac et la France.  

Ils ont abordé notamment la question du Franc CFA, une monnaie qui suscite depuis plusieurs années un vif débat sur le continent. Une question largement évoquée lors de la 15ème Conférence ordinaire des Chefs d’Etats de la Cemac qui s’est tenue le 17 mars dernier à Yaoundé, au Cameroun.

Une rencontre au cours de laquelle la conférence avait reçu le rapport conjoint du gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (Beac) et du président de la Commission de la Cemac, sur la réflexion ouverte sur le cadre et les conditions d’une nouvelle coopération monétaire avec la France. 

Par ailleurs, la réunion ministérielle a été également l’occasion de partager les réflexions sur la contribution des initiatives multilatérales mises en place depuis le Sommet sur le Financement des économies africaines organisé à Paris en mai 2021, telles que la mobilisation des Droits de tirage spéciaux (DTS) et la négociation de la dette dans le Cadre Commun pour répondre aux besoins de financement des économies de la Cemac, et plus largement des pays africains.

Ce dialogue économique et financier de haut niveau, qui n’avait pu être tenu ces dernières années du fait de la pandémie, s’inscrit dans le prolongement des Assemblées de printemps du Fonds monétaire international (Fmi) et de la Banque mondiale tenues en avril dernier à Washington, aux Etats-Unis d’Amérique.