Le directeur général des Institutions financières nationales (DGIFN), Jean-Pierre Nonault a déclaré ce jeudi 9 février, à la rédaction des Observateurs de France 24 que Solargen Congo était une « arnaque ».
Le directeur général des Institutions financières nationales (DGIFN), Jean-Pierre Nonault a accordé un entretien ce jeudi 9 février, à la rédaction des Observateurs de France 24 dans le cadre d’une enquête sur Solargen Congo.
Il s’agit d’une entité de placements financiers disparue le 5 février dernier avec l’argent d’investisseurs congolais.
Dans son propos, Jean-Pierre Nonault a laissé entendre que Solargen Congo opérait sans avoir reçu l’autorisation des services compétents de la République du Congo, au grand dam des investisseurs congolais.
« Le cas de Solargen Congo est très clair : c’est une entité illégale au Congo. Elle ne bénéficie pas de statut légal, et n’a pas d’agrément pour avoir une activité dans le secteur financier. Solargen Congo n’a d’ailleurs pas rencontré les autorités légales et est rapidement allé sur les médias sociaux, ou a organisé des conférences pour attirer des investisseurs », a-t-il précisé.
La DGIFN entend mettre la main sur ce réseau. Une enquête a été ouverte pour traquer les responsables de cette arnaque, a indiqué Jean-Pierre Nonault soulignant que l’un d’entre eux est déjà aux « aux arrêts ».
Pour prévenir le risque d’éventuelles arnaques de ce type, la DGIFN entend mettre en œuvre un mécanisme permettant de signaler les arnaques, à en croire son directeur.
« Il y a eu des failles car il n’y a pas eu de veille informationnelle suffisante. Nous allons rapidement faire connaître au maximum cette situation. Nous essayons de déployer un système de veille informationnelle prochainement, et prévoyons de développer une application pour mieux informer sur les bons réflexes en matière financière », a-t-il souligné.
En rappel, le 4 avril dernier, le ministère des Finances par le biais de la DGIFN, avait alerté sur un cas similaire dans notre pays avec l’entité « Omega Pro » qui, selon lui, « proposait à la population un service de conseils mais aussi un service d’investissement, à savoir, une mise de départ qui est triplée au bout de 16 mois, ce qui est sur la planète difficile à trouver, ça c’est sur la planète, mais au niveau du Congo, c’est quasi impossible. »