Jordel Nzonzolo se demande bien ce qu’il a pu faire contre cette infirmière au point de lui vouloir ôter la vie pendant son hospitalisation. « Avant j’écoutais comme tout le monde que dans les hôpitaux congolais les médecins tuent les patients, mais maintenant suis convaincu que c’est vrai après avoir échappé de justesse à un assassinat dans les mains d’une infirmière ». Ayant averti à son arrivée aux urgences de son diabète, une infirmière a néanmoins insisté de le faire une perfusion qui aurait entraîné sa mort. Le malade s’est vu obliger de crier au secours et de menacer d’agression l’infirmière pour sauver sa vie.
Admis au CHU de Brazzaville après une crise de diabète, Jordel Nzonzolo doit la vie sauve que grâce à sa vigilance et surtout l’amour qu’il a pour ses enfants. Pour ne pas les laisser orphelins de père, le patient a démasqué l’infirmière qui insistait à lui administrer du Glucose via une perfusion.
Il est évident pour le patient que l’infirmière avait la firme intention de le tuer et il ignore le motif réel. Mais avec la psychose sur la mission de certains médecins de fournir un quota des cadavres à la morgue municipale de Brazzaville, Jordel Nzonzolo croit en être victime.
Pourtant dès son arrivée aux urgences, le personnel soignant savait déjà sur son état de santé et il était imaginable qu’on lui administre du Glucose. Seul dans la chambre avec l’infirmière, Jordel lui a fait savoir que le Glucose était mortel pour lui, mais l’infirmière a répondu que c’était elle la soignante avec une formation sanitaire. Mais Jordel ne s’est pas laissé faire et a refusé de se faire perfuser usant de la violence verbale face à l’insistance de l’infirmière.
C’est quand il s’est mis à crier au secours que l’infirmière a quitté précipitamment la chambre. L’équipe des médecins qui sont venus ont affirmé avoir été informé du comportement violent et impoli de Jordel. Une affirmation que les deux autres malades ont vivement contesté, donnant la vraie version des faits.
Jordel et les deux autres malades ont compris qu’il y a une complicité entre le personnel soignant, venu plutôt défendre leur collègue infirmière. Le patient a exigé la présence de sa famille avant de quitter le CHU pour une clinique privée de la ville.