Après l’échec de sa mendicité, Arlette Soudan claque la porte de la COP27

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La ministre de l’Environnement du Congo-Brazzaville, Arlette Soudan Nonault, claque la porte de la COP. Elle juge que les discours des chefs d’État n’ont mené à rien et que les vertus de poumon de la planète du bassin du Congo, n’ont pas été reconnues à leur juste valeur. Dans le chantage écologique qui anime régime de Brazzaville s’est lancé depuis la fameuse découverte du pétrole dans la Cuvette, l’argent est le nœud de la conservation du Bassin du Congo dont la grande partie se trouve pourtant en RDC.

La 27e Conférence des Parties (COP) entame sa deuxième semaine à Charm el-Cheikh (Égypte). Cette 5e COP « africaine » se tient dans un contexte international peu propice pour progresser sur le chemin de la lutte contre le réchauffement climatique, qui fait sentir ses effets de plus en plus fréquemment partout dans le monde. « Un jour à la COP » livre un condensé de ce qui s’est dit et noué durant la journée de négociations, et part à la rencontre de quelques-uns de ses acteurs. La thématique du jour était consacrée au genre et à l’eau.

La ministre de l’environnement du Congo a quitté précipitamment l’Égypte après des questions de financement compensatoire ne soient pas évoquées par différents chefs d’État occidentaux. Alors que le Congo est connu pour sa mauvaise gouvernance et les détournements des fonds, Arlette Soudan exige de l’argent pour éviter l’exploitation des énergies fossiles. Il est clair que la priorité du Congo n’a jamais été l’exploitation de ce genre d’énergie, mais pourtant de l’hydraulique.

Arlette Soudan parle des énergies propres pendant que les membres de son régime ont détourné des fonds alloués à la construction d’une centrale solaire dans la Cuvette. Le barrage hydroélectrique de la Louesso de la Sangha nécessite un autre financement pour renforcer ses capacités à cause du vol d’une partie du budget initial par Jean Jacques Bouya.

Aujourd’hui la foret du Congo, du nord au sud est totalement bradée par les proches du régime qui se foutent bien de l’environnement sans que la ministre Soudan ne dise mot. Mais devant les occidentaux, elle est la première à mendier de l’argent qui finira dans leurs poches et non pour protéger le Bassin du Congo.

Heureusement que les occidentaux qui connaissement bien le régime de Brazzaville ont tout compris et refusent de tomber dans le piège de ces voleurs qui ont pris le Congo en otage. La protection de l’environnement demande aussi des sanctions sévères contre tous ces exploitants de l’Or qui polluent les rivières et des villages entiers, ces exploitants forestiers qui détruisent sauvagement la foret congolaise.

Sur un plateau de télévision à la question de la gestion des milliards générés par le pétrole, Arlette Soudan s’est perdu dans un monologue pour éviter de reconnaître que son régime est rempli des voleurs. Pour elle, il faut des financements pour aller une transition avec des énergies propres, une vaste blague pour un pays dont les dirigeants ne se soucient guère du bien-être de leur peuple.