En mission d’exploration au Congo, des investisseurs russes ont exprimé, le 21 septembre à Brazzaville, à la directrice générale de l’Agence pour la promotion des investissements (API), Annick Patricia Mongo, leur intention de développer plusieurs projets économiques dans divers domaines.
Les hommes d’affaires russes sont venus au Congo à l’invitation de l’API pour explorer des opportunités d’investissements. Lors de l’échange avec la directrice générale de cette structure, Annick Patricia Mongo, elle leur a présenté les indicateurs de l’économie congolaise, mais aussi les opportunités d’investissements qu’offre le Congo, afin de leur permettre de bien circonscrire les secteurs d’intervention.
La rencontre a servi aussi d’occasion pour des échanges directs entre les hommes d’affaires russes et congolais à travers lesquels ils ont noué des contacts.
« Nous avons présenté aux investisseurs russes nos indicateurs économiques, ainsi que la politique globale du Congo consignée dans le Plan national de développement 2022-2026. Un programme dans lequel le gouvernement a identifié six secteurs prioritaires de développement. Il s’agit de l’agriculture, du numérique, du tourisme, de l’immobilier, des zones économiques spéciales et de l’industrie. Mais n’empêche que les investisseurs s’intéressent à d’autres secteurs d’activités », a précisé Annick Patricia Mongo.
Pour persuader les investisseurs russes, la directrice générale de l’API leur a fait savoir que la structure qu’elle dirige est chargée d’assurer aux opérateurs économiques un accompagnement technique et administratif. L’Etat, a-t-elle souligné, les soutient à travers des exonérations fiscales. En plus, Annick Mongo leur a assuré que les opérateurs économiques qui vont investir dans les zones économiques spéciales pourront bénéficier jusqu’à 10 ans d’exonérations fiscales.
Satisfaits du marché congolais, les opérateurs économiques russes ont pris l’engagement d’y investir dans divers domaines d’activités. Ils projettent de grands projets économiques dans les secteurs, entre autres, de la construction, du pétrole, du gaz, de la logistique, des transports, de l’énergie et de l’agriculture.
« Le Congo dispose d’énormes opportunités d’investissement dans tous les domaines. Pour soutenir le secteur, le gouvernement a fait un travail considérable. Je suis personnellement convaincu du marché congolais et tiens à investir dans la pisciculture, mon domaine de prédilection. Nous allons produire du poisson à grande échelle afin de l’écouler sur le marché sous- régional. Le projet nous permettra surtout de créer des emplois au profit des jeunes », a confié un homme d’affaires russe.