L’Angola accuse le général Olessongo de trafic d’armes entre le Congo et le Cabinda

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Le commandant de la zone militaire du Kouilou, Jean Ondaye Olessongo serait soupçonné par Luanda d’être en intelligence avec les rebelles du FLEC. Des armes saisies aux indépendantistes Cabindais proviennent du Congo et plus précisément de Pointe-Noire. Les autorités militaires Angolaises ne supporteraient plus la patience de leurs autorités politiques envers le Congo en misant sur la diplomatie. Déjà un courrier de mise en garde a été adressée directement au général Olessongo par l’état-major Angolais.

Malgré leurs gros salaires et l’autorisation de voler dans les caisses de l’État, des officiers de l’armée Congolaise sont toujours impliqués dans plusieurs trafics dont celui des armes. Profitant de son poste de commandant de la zone militaire du Kouilou avec un contrôle totale sur l’armement stocké dans ce département, le général Jean Olessongo Ondaye serait selon Luanda à la tête d’un trafic d’armes entre les deux pays.

Les clients du général Olessongo serait les indépendantistes Cabindais et la livraison se ferait à travers la longue frontière qui sépare les deux Nations. Luanda n’hésite plus et indexe directement le commandant de la zone militaire du Kouilou au vu des auditions des rebelles du FLEC capturés.

L’état-major des FAPLA aurait programmé une expédition punitive au Congo avant d’être calmé par le président Joao Lourenco qui aurait estimé premièrement attiré l’attention de son homologue Denis Sassou Nguesso sur cette épineuse question.

Paniqué à l’idée de voir l’Angolais lui tourné le dos au profit de ses opposants, Denis Sassou Nguesso a dépêché son ministre de l’intérieur Raymond Zephyrin Mboulou pour une rencontre avec son homologue Angolais. Par ailleurs, à Brazzaville, les bretelles ont été remontées au général Olessongo qui aurait nié les soupçons pesant sur lui.

Mais du côté de Luanda, les renseignements militaires disposent des informations fiables impliquant le général Olessongo et d’autres officiers du Kouilou dans ce trafic d’armes de guerre avec le Cabinda. Il a été exigé à Brazzaville de mettre fin à ce trafic au risque de voir les militaires Angolais franchir la frontière pour une expédition punitive.

Entre temps, une délégation des FAC s’est rendu à Pointe-Noire faire le contrôle de l’armement pour élucider les soupçons de l’Angola. Les conclusions en off parlent de la disparition de plusieurs armes légères dont la destination semblerait être celle du Cabinda.