Parmi les voleurs il y a toujours des voleurs exceptionnels qui ont ce courage de faire des victimes entre les siens. C’est le cas au PCT où à défaut de voler le pays, certains volent les camarades membres. Dans la confection des listes des candidats PCT qui vont concourir aux prochaines élections législatives et locales, une mafia interne s’est constituée pour exiger des sommes d’argent aux prétendus candidats pour être retenus.
Dans une note circulaire à l’attention des présidents fédéraux du PCT publiée le 17 Mars dernier, son secrétaire à l’organisation et mobilisation en appelait à la vigilance après la constatation de l’existence d’un groupe mafieux ayant pour mission d’extorquer des fonds à certains membres.
Pourtant ce constat au PCT date des années et affecte tout le parti qui ne vit que du vol des deniers publics. Pendant les 5 ans du régime Lissouba, on a vu comment le PCT ne pouvait même plus subvenir aux besoins de ses membres avant de se faire même construire un siège à plusieurs milliards une fois revenu aux affaires.
L’arnaque, les détournements sont les valeurs de ce parti politique qui a détruit des générations et mis tout un pays à terre. Mais les voleurs de ce parti veulent faire la guerre entre eux pour mieux se positionner.
Pour les échéances électorales en vue, le PCT a changé le mode de désignation de ses candidats poussant ainsi nombreux d’entre eux à recourir au chantage, clientélisme pour être retenu. Pierre Moussa, son secrétaire général ne veut plus revoir au parlement la majorité des jeunes députés qui ont brillé par une incompétence notoire et ces derniers ne l’entendent pas de cette oreille et sont disposés à tout pour se maintenir.